Les metamorphoses d'Ovide : en latin et en françois . ouché de fa perte que du fouve-nir de fon crime, comprit que la Néréide vouloir venger lemeurtre de Phoque fon fils. Cependant Ceyx ordonna quetout le monde prît les armes, & il alloit fe mettre à la tête dela troupe, lorfquAlcyone fon époufe, qui entendit ce mou-vement , fortit à demi coëffée de fa chambre, remit fes che- 512 METAMORPHOSEON. LIB. XLOre ferum, longos infeâum fanguine manus tendens in apeitl littovapontl,Caeruleam Peleus Pfamathen, ut finiat iram,Orat : opemque ferat : nec \x)cibus illa rogantisFleftitur JEaciàx.


Les metamorphoses d'Ovide : en latin et en françois . ouché de fa perte que du fouve-nir de fon crime, comprit que la Néréide vouloir venger lemeurtre de Phoque fon fils. Cependant Ceyx ordonna quetout le monde prît les armes, & il alloit fe mettre à la tête dela troupe, lorfquAlcyone fon époufe, qui entendit ce mou-vement , fortit à demi coëffée de fa chambre, remit fes che- 512 METAMORPHOSEON. LIB. XLOre ferum, longos infeâum fanguine manus tendens in apeitl littovapontl,Caeruleam Peleus Pfamathen, ut finiat iram,Orat : opemque ferat : nec \x)cibus illa rogantisFleftitur JEaciàx. Thetys hanc pro conjuge fupplexAccepit veniam: fed enim irrevocatus ab acriCîede lupus peiTtat, dulcedine fanguinis inliœrentem lacerx cervice juvencsMartnore mutavit. Corpus, prxterque colorem,Ompia fervavlt: lapidis color indicat, non effe Lupum, jam non debere tamen bac profugum conCftere Pelea terraFata finunt : Magnetas adit vagus exul, & illicSumit ab i£monIo purgamina csdis Acafto,. 3;r. .... jin j. f veux • MÉTAMORPHOSES. LIV. XI. 515 Veux en défordre, & fe jettant de fon époux, les yeuxbaignés de larmes, elle le conjura de donner du fecours à Pe-lée , fans aller lui-même expofer fes jours & ceux de fon épou-fe: » Perdez, belle Alcyone, lui dit Pelée, perdez une crainte» dont le motif eft fi beau & marque tant de tendrefle pourS Ceyx. Loffre quil me fait prouve fa bonté Se fa générofi-sté; mais je nai pas envie den abufer. Au lieu de prendre=> les armes, nous ne devons fonger quà appaifer le Dieu de» la mer par des vœux & par des facrifices. « Près du rivageétoit une tour fort élevée qui fervoit de phare aux vaiffeauxque la mer avoit fatigué. Il monte fur cette tour, doù voyantavec douleur les Taureaux étendus dans la plaine, & leMonftre qui avoit caufé tant de ravages, tout couvert de fang ;Pelée tendit les mains du côté de la mer, Se pria Pfamathe decefler enfin de le perfécut


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