. Le Monde moderne. u denparler, si les Vénitiens neussent faitexception. Le Titien lui-même fut autre-fois regardé comme 1 auteur de plusieurspaysages exécutés de cette maniè des vieux marchands destampesa mis en vente des pièces qui portaientlinscription : Ticianus manu propria— de la propre main du Titien. Quoiqueces attributions soient aujourdhui reje-fées, il reste que ces estampes, fort belles,sont louvrage de quelquun de ses dis-ciples, exécutées peut-être sous sa direc-tion. La plus célèbre, connue sous lenom du Flùleur, montre un berger jouantde la flûte dans un admirable pa


. Le Monde moderne. u denparler, si les Vénitiens neussent faitexception. Le Titien lui-même fut autre-fois regardé comme 1 auteur de plusieurspaysages exécutés de cette maniè des vieux marchands destampesa mis en vente des pièces qui portaientlinscription : Ticianus manu propria— de la propre main du Titien. Quoiqueces attributions soient aujourdhui reje-fées, il reste que ces estampes, fort belles,sont louvrage de quelquun de ses dis-ciples, exécutées peut-être sous sa direc-tion. La plus célèbre, connue sous lenom du Flùleur, montre un berger jouantde la flûte dans un admirable une chose à remarquer que lescoloristes de Venise se sont emparésdabord du procédé. En France, les graveurs de Fontaine-bleau, occupés de reproduire les richescompositions de ce palais, ne laissaientpas de faire usage de leau-forte pour LKS ANCIENS MAITHKS DK I. E A L-KO UT K celle besogne. Le m;iilre au mono-gramme L. I)., lItalien Fanlose, lesFrançais Jean Charlier el Élienne Du-. Scaramoiichc. — Rau-forto de pérac oui laissé en ce f;i?iire dexcellonlsouvrages. Cest dun Français que lcau-fortei-eçut, au commencement du xvii siècleseulement, les perfectionnements déci-sifs. Cailnl iiafiiiit il Naïuy, comme onsait, et de |iaiciils noMes. I>liistoire desa jeunesse a toutes les circonstances quont jamais pu souhaiter les anciensbiographes, amis de limprévu et duromanesque. \ douze ans, il quitta safamille par surpriseel se mit à suivredes bohémiens quisen allaient en Ita-lie. On le ramène,il repart : prestigeinvincible, dit-on,que la terre des arts,exerçait sur cettejeune parents se ren-ilirent enlin et con--iiitireiil :i le laisserillor pour un troi--hine voyage. Il seli\a, celle fois, àI Inrence où il resta■iif ans, jusquà lalorl du grand-ducI ime II de Médicis|iii s était déclaré11 |)rotecteur. Lenom de Callot■lait promptemeni1 lpandu, el la voguemise en peu deIcmps à un styleiliint personne


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