Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . ques qui résultent de loppo-sition des caractères, dit Humboldt, ils ont cru devoir agrandir le navigateur génois en exagérant les dangers auxquelslexposaient la malice, la timidité ou lignorance de ses matelots. Le conte dOviedo sur les trois joprs que Colomb obtint,le 8 octobre, pour continuer à avancer vers louest, copié par tous les biographes et


Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . ques qui résultent de loppo-sition des caractères, dit Humboldt, ils ont cru devoir agrandir le navigateur génois en exagérant les dangers auxquelslexposaient la malice, la timidité ou lignorance de ses matelots. Le conte dOviedo sur les trois joprs que Colomb obtint,le 8 octobre, pour continuer à avancer vers louest, copié par tous les biographes et poêles modernes, a été réfuté parMunoz ( lib. III, g 7 ). Au 8 octobre, qui devait être le jour si dangereux pour la révolte, selon Oviedo, les lignes écrites parColomb, sous limpression du moment, nannoncent certainement pas des terreurs ou un» humeur chagrin». » DÉCOUVERTE DE LA TERRE. — PRISE DE POSSESSION. 101 Jeudi II octobre.—Navigation à louest-siid-oiicst. Grosse mer. Des damiers et un roseau vcrl prèsrie la caravelle de Colomb. De la caravelle la Piiila on aperçut aussi un roseau, un bâton, un autrepetit bâton que lon prit et qui parut avoir été taillé avec du 1er, un débris de roseau, une berbe de. Le Triple ïolanl(). terre, une planchette. Léquipage de la Niiia\i[ un petit bâton couvert dépines à Heurs; tous lesesprits en furent n^ouis. Lamiral ordoima, quand vint la fin du jour, de reprendre la direction ouest. Le navire la Piiita, le meilleur voilier des trois caravelles, était en tê fit signe quil avait décou-vert la terre. Ce fut un marin nommé riodrigo de Triana qui vit cette terre le premier. Car lamiral, setrouvant à dix heures du soir dans le gaillard de poupe, avait bien aperçu une lumière ; mais elle étaitentourée dune obscurité si épaisse, quil resta en doute si cétait un signe déterre. Cependant il appelale tapissier du roi, Pedro Gultierez, et layant invité à regarder, celui-ci vil aussi une


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