. Oeuvres de Rousseau. Où vos foupçons toujours donnent tête bailTée, Qui bleffant notre honneur, nous cédait, malgré nous g A la nécelîîté de nous venger de vous. Votre amc à fes erreurs toujours fe livre entière , Et vous vous aveuglez à force de lumière. V^os biens les plus réels à vos yeux font des maux |- Le fur devienr douteux, 6c le vrai paioît faux. V^ous avez tri vous en aviez moins, ôc beaucoup p lus tranquile r ?ar vos raifonnemens vous perdez en un jour Confiance, amitié , fortune, ellime^ amour, /oilà le digne fi:uit de cet efprit îime 3ouc vous êtes toujours la première victi
. Oeuvres de Rousseau. Où vos foupçons toujours donnent tête bailTée, Qui bleffant notre honneur, nous cédait, malgré nous g A la nécelîîté de nous venger de vous. Votre amc à fes erreurs toujours fe livre entière , Et vous vous aveuglez à force de lumière. V^os biens les plus réels à vos yeux font des maux |- Le fur devienr douteux, 6c le vrai paioît faux. V^ous avez tri vous en aviez moins, ôc beaucoup p lus tranquile r ?ar vos raifonnemens vous perdez en un jour Confiance, amitié , fortune, ellime^ amour, /oilà le digne fi:uit de cet efprit îime 3ouc vous êtes toujours la première victinae* 2S8 LaDupe^ &c,Comédie, Adieu , corrigez-vous, fi vous pouvez : pour moi ,Puifque vos lâchetés ont dégagé ma foi ,Je la donne à Damis, dont le bon fens mafflircUne tranquillité plus folide ôc plus pure. M O R I L L E à Alclppe. Ce difcours eft très-net, &: ma foi ceft en vainQue vous y chercheriez quelque arriere-deflciu. F I LE C A F F E. r V o^ A F F ^ PETITE COMÉDIE, Kepréfentée pour la première fois au moisdAoût lé^j. Terne m, S i» A C T E U R S. Mad. JEROME, Marchande de caffé, LOVISON ,fafiile, DORANTE, amant de Louifon, Monfîeur J O B E L I N, Notaire. LA SOURDIERE, ami de M, Jobelin, LE CHEVALIER, ^ C O R O NIS, Gafcon, \amis de Dorante, LABBÉ, ) CARONDAS, Poète, LA FLECHE, valet de Dorante. DEUX JOUEURS de dames. \ 291 PRÉFACE. A-ji E S Comédies dun Afte font auflS anciennesque le Théâtre. Celles des Grecs fe repréfentoienttout de fuite j & la méthode de les partager en cinqAûes eft une pratiejue ingénieufe inconnue aux pre-miers Poètes, ôc dont lhonneur neft proprementdû. quà leurs Scholiaftes. Le chant des chœurs, dontles derniers fe font fervis pour marquer le repos delaftioii, 6c qui faifoientune des plus grandes beautés<ie lancienne Comédie , ny fut dabord confervcque par refped pour lorigine du Poème Dramati-que , qui, comme tout le monde fçait, aétoit aut
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