. Étude historique sur les organes génitaux de la femme : la fécondation et l'embryogénie humaines depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Renaissance . aincre de lire Diogène deLaerce et létude magistrale de L. Leclerc sur les médecins Arabes(où lon trouve mentionnés parmi les traductions Arabes beaucoupdes ouvrages de Démocrite), pour sapercevoir que ce grand hommenétait pas seulement léternel rieur que lon connaît. LES ASCLÉPIADES Nous ne parlerons des Asclépiades que pour mémoire. Ces prêtresmédecins étaient, suivant leurs traditions, descendants dEsculape. — 44 —Aucune de leurs
. Étude historique sur les organes génitaux de la femme : la fécondation et l'embryogénie humaines depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Renaissance . aincre de lire Diogène deLaerce et létude magistrale de L. Leclerc sur les médecins Arabes(où lon trouve mentionnés parmi les traductions Arabes beaucoupdes ouvrages de Démocrite), pour sapercevoir que ce grand hommenétait pas seulement léternel rieur que lon connaît. LES ASCLÉPIADES Nous ne parlerons des Asclépiades que pour mémoire. Ces prêtresmédecins étaient, suivant leurs traditions, descendants dEsculape. — 44 —Aucune de leurs découvertes nest parvenue jusquà nous. Galienrapporte quUs enseignaient lanatomie à leurs enfants, dès leur plusjeune âge; ils leur apprenaient en même temps à disséquer desanimaux. Quils aient fait quelques découvertes, cest possible. Danstous les cas, elles sont restées inconnues, ou bien on les a attribuéesà dautres auteurs. Il est impossible de savoir ce qui leur appartienten propre dans les conceptions énoncées par lauteur hippocratique,nulle part il ne sest donné la peine de relater la filiation des idéesquil é CHAPITRE III HIPPOCRATE Le grand nom dHippocrate clôt la période pour ainsi dire fabu-leuse de nos recherches. Désormais il nest plus besoin de déchiffrerpéniblement les vieux papyrus de lancienne Egypte, ou dinterrogerles briques plus ou moins mutilées sur lesquelles lantique Chaldée ainscrit ses triomphes, ses lois, ses croyances religieuses et aussi sesidées scientifiques, ni même de rechercher dans la Bible ou layurVédas le sens douteux de phrases bien des fois séculaires. Noussommes maintenant en pays connu. Non seulementlantiquité, maisencore le moyen âge, la renaissance sont au courant des théoriesquaurait émises sur la fécondation et la génération le père de la mé-decine; sans cesse on les voit rappelées et approuvées dans les ouvra-ges de ces différentes époques. En plein dix-septième
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