. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . Après le repas, mes pombeïros se réunirent autour demon feu. Entre autres choses, ils mapprirent que, durantmon absence, les hommes avaient pénétré dans la foret oùils avaient, en suivant quelques indicateurs^ recueilli unequantité de miel et beaucoup des fruits que les Bihénos appel-lent atoundos. Semblables à la goïave, ils viennent sur uneplante herbacée rabougrie ; leur pédoncule sort de la tigesi près du sol que le fruit paraît être dessous autant que surle sol. lia le goût agré


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . Après le repas, mes pombeïros se réunirent autour demon feu. Entre autres choses, ils mapprirent que, durantmon absence, les hommes avaient pénétré dans la foret oùils avaient, en suivant quelques indicateurs^ recueilli unequantité de miel et beaucoup des fruits que les Bihénos appel-lent atoundos. Semblables à la goïave, ils viennent sur uneplante herbacée rabougrie ; leur pédoncule sort de la tigesi près du sol que le fruit paraît être dessous autant que surle sol. lia le goût agréable, mais je doute quil possède desqualités fort nutritives. PARMI LES GANGUÉLAS. 32ô Le lendemain, en dépit du froid, nous levâmes le campbien plus tôt quà lordinaire. Nous marchions vers le Au bout de deux heures,nous atteignîmes une rivière qui nous parut fort difficile àpasser. Elle avait quatre mètres de large, autant de profon-deur et un courant violent. Jordonnai dabattre quelques grands arbres ; on formabientôt un pont qui donna passage à toute ma caravane. Un. Atoundo, plante et fruit. peu en aval de cet endroit, un ruisseau venant de lEst sejette dans la rivière. Je suivis le côté droit du ruisseau pendantplus dune heure et nous fîmes halte près de deux peine étions-nous installés que plusieurs des indigènessassemblèrent près de nous. On leur demanda des provi-sions. Peu après des négresses presque nues vinrent nousvendre une petite quantité de massango ; comme le prix nenfut pas débattu, nous en eûmes bientôt assez pour la con-sommation de notre journée. 320 COMMENT JAI TRAVERSÉ LAFRIQUE. Des relations amicales ne tardèrent pas à sétablirentre mes gens et les indigènes. Par ceux-ci, jappris que leruisseau près duquel nous avions campé la veille au soirsappelait Licocotoa ; celui sur lequel nous a\ions jeté un[)ont était la Gnongoaviranda, et celui au\ sources duquelnous campions, la Cambim


Size: 1737px × 1439px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1880, bookidcommentjaitr, bookyear1881