. Bulletin de la Société zoologique de France. Zoology. 20 SÃANCE DU 14 JANVIER 1896 qui me fut adressé, le 30 avril, du Lot-et-Garonne. Les nids, envoyés par mon correspondant, étaient au nombre de quinze : le plus petit présentait six cellules, le plus gros cinquante-neuf ; tous ne conte- naient encore que des Åufs ou de très jeunes larves. Six d'entre eux présentaient cinq à huit cellules contenant du miel ; ces cellules à miel étaient situées dans la partie du nid la plus éloignée du pédicule, et le miel était placé sur la paroi la plus voisine de la périphérie, à peu prè


. Bulletin de la Société zoologique de France. Zoology. 20 SÃANCE DU 14 JANVIER 1896 qui me fut adressé, le 30 avril, du Lot-et-Garonne. Les nids, envoyés par mon correspondant, étaient au nombre de quinze : le plus petit présentait six cellules, le plus gros cinquante-neuf ; tous ne conte- naient encore que des Åufs ou de très jeunes larves. Six d'entre eux présentaient cinq à huit cellules contenant du miel ; ces cellules à miel étaient situées dans la partie du nid la plus éloignée du pédicule, et le miel était placé sur la paroi la plus voisine de la périphérie, à peu près à mi-chemin entre le fond et le bord libre de la cellule (fig. 2) : il se présentait sous la forme d'une grosse goutte claire, adhérente à la paroi alvéolaire, de consistance sirupeuse et d'une belle transparence. L'examen microscopique y révélait l'existence de grains de pollen assez rares, de corps étrangers divers, tels que filaments réfringents recourbés en arc de cercle et de nature indétermi- née, spores de Fumagine, une écaille de Lépidoptère, etc.; mais ces corps étaient en faible quantité et n'eule- vaient en rien au miel sa transparence. Sa saveur était sucrée et très agréable. Les nids qui contenaient du miel avaient atteint, pour la plupart, un stade supérieur à trente cellules (le plus petit avait 25 cellules ; le plus gros, 59) ; tous les nids dépourvus de miel avaient une trentaine de cellules, ou un nombre inférieur à trente. Le miel, bien qu'il se trouve, en général, dans des cellules déjà dotées d'un Åuf, constitue, néanmoins, évidemment une provision ; car ce sont précisément les cellules les plus anciennes et les plus rapprochées du pédicule, présentant des jeunes larves écloses ou des Åufs prêts à éclore, qui en sont dépourvues. Ce miel n'est donc pas destiné à alimenter les larves des cellules


Size: 1530px × 1633px
Photo credit: © Library Book Collection / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1890, booksubjectzoology, bookyear1896