. Le General Dourakine; . emps. Jacques et moi, nous avons fait ce quenous avons pu pour le protéger, mais ils se sontréunis tous contre nous et ils se sont mis à nousbattre. Voyez comme Michel est griffé, et commeAlexandre a les cheveux arrachés. Quant au bonpetit Jacques, il na pas donné un seul coup, maisil en a reçu plusieurs, — Venez au salon, Alexandre, Michel, avec Jac-ques et Paul, dit Mme Dabrovine, et laissez voscousins et cousines se disputer entre eux. » Le général avait entendu Natasha et sa nièce ;il ne dit rien, se leva, laissa entrer au salonMme Dabrovine et sa suite, entra lui
. Le General Dourakine; . emps. Jacques et moi, nous avons fait ce quenous avons pu pour le protéger, mais ils se sontréunis tous contre nous et ils se sont mis à nousbattre. Voyez comme Michel est griffé, et commeAlexandre a les cheveux arrachés. Quant au bonpetit Jacques, il na pas donné un seul coup, maisil en a reçu plusieurs, — Venez au salon, Alexandre, Michel, avec Jac-ques et Paul, dit Mme Dabrovine, et laissez voscousins et cousines se disputer entre eux. » Le général avait entendu Natasha et sa nièce ;il ne dit rien, se leva, laissa entrer au salonMme Dabrovine et sa suite, entra lui-même dansla galerie, tira vigoureusement les cheveux et lesoreilles aux trois aînés, distribua quelques coupsde pied à tous, rentra au salon et se remit dansson fauteuil. Il appela Natasha. « Dis-moi, mon enfant, quont-ils fait à monpauvre petit Paul? NATASHA. Mon oncle, nous jouions aux malades. Paul étaitun des malades ; Mitineka, Sonushka et Yégor,qui étaient les médecins, ont voulu le forcer à. LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 141 avaler une boulette de toiles daraignées; lepauvre petit sest débattu; Jacques est accourupour le défendre ; ils ont battu Jacques, qui neleur a pas rendu un seul coup; ils lont jeté parterre, et ils allaient semparer de nouveau dePaul, malgré les prières de Jacques, quandAlexandre et Michel, indignés, sont venus au se-cours de Jacques et de Paul, et ont été obligésde se battre contre Mitineka, Sonushka et Yégor,qui nont pas voulu nous écouter quand nous leuravons dit que ce quils faisaient était mal et mé-chant. Alors maman est entrée, et Paul a été dé-livré. » Pendant que Natasha racontait avec animationla scène dont Mme Dabrovine avait vu la fin, legénéral donnait des signes croissants de colè se leva brusquement, et, sadressant à Mme Pa-pofski, qui rentrait au salon : « Madame, vos enfants sont abominablementélevés ! Vous en faites des tyrans, des sauvages,des hypecrites ! Je ne veux pas de ça
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