Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . les chemins naturels dun hé-micycle de plus de 1500 kilomètresde développement convergent doncvers cette région de lAsie. Autre-fois Balkh, « la mère des villes »(Amou-al-Boulad), était le lieu decroisement de toutes les routes com-merciales de la contrée ; après ladestruction de cette grande cité parDjenghiz-khan, en 1220, et la dépo-pulation dune partie du bassin de lOxus, le centre du trafic, dailleursbien affaibli, dut se déplacer, mais en se maintenant dans la mêmerégion. Avant le milieu du siècle, Khoulm était la ville la plus im


Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . les chemins naturels dun hé-micycle de plus de 1500 kilomètresde développement convergent doncvers cette région de lAsie. Autre-fois Balkh, « la mère des villes »(Amou-al-Boulad), était le lieu decroisement de toutes les routes com-merciales de la contrée ; après ladestruction de cette grande cité parDjenghiz-khan, en 1220, et la dépo-pulation dune partie du bassin de lOxus, le centre du trafic, dailleursbien affaibli, dut se déplacer, mais en se maintenant dans la mêmerégion. Avant le milieu du siècle, Khoulm était la ville la plus importantede lancienne Bactriane : peuplée denviron 10000 habitants, Tadjikspour la plupart, elle faisait un grand commerce de peaux de toute espèce,dagneaux, de loups, de renards, de chiens et de chats. De vastes jardins,des vergers ombreux entourent la ville dune ceinture verdoyante ; le litmême de la rivière, où leau ne coule pas dune manière permanente, esttransformé en jardin. Khoulm est une cité moderne, à laquelle on donna. pS 30 6B5p E-dsG C Perron 1 : 1 500 000 40 kil. 480 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. dabord le nom, si commun dans le Turkestan, de Tach-kourgan ou « Châ-teau de pierre » ; lancien Khoulm, à 8 kilomètres de distance, nest plusquun amas de débris. Balkh, qui fut si fameuse jadis sous le nom de Bactres, à la fois commecapitale dempire et comme ville sainte, la cité dans laquelle prêcha Zo-roastre, le foyer de la civilisation hellénique après Alexandre, et plus tard lundes centres de la religion bouddhiste, nest plus maintenant quune granderuine ; sur un espace évalué à plus de 50 kilomètres de tour, on ne voit quedes entassements de briques, de tuiles émaillées et dautres décombres, aumilieu desquels ne se dressent plus, comme aux temps de Marco Polo, lesrestes des temples de marbre, que le pèlerin Hiouen-Thsang avait vus danstoute leur beauté; quelques campements dUzbegs et des hameaux de Tadjikssét


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