. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. té ! Tant mieux, à ma valeur le danger fert damor-ce ; Nous les battrons demain ; le fort en eft sobftine & lui fait honte ,Du délai îuperftitieux ; Quoi donc, ce font les jours qui font viétorieux ,Et non pas vous ! belle gloire à ce compte fJen rabats bien : ainfi piqué un moment le héros le lurmonte. Attaque lennemi, qui payant de valeur. Fait renaitre bient-tot en celui qui laffronte fCe vain vain fantôme de maibeurjTant deréfiftance létonné.Falloit il combattre aujouruhui, Dit-il, il Ce confond ic croit voir en perro


. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. té ! Tant mieux, à ma valeur le danger fert damor-ce ; Nous les battrons demain ; le fort en eft sobftine & lui fait honte ,Du délai îuperftitieux ; Quoi donc, ce font les jours qui font viétorieux ,Et non pas vous ! belle gloire à ce compte fJen rabats bien : ainfi piqué un moment le héros le lurmonte. Attaque lennemi, qui payant de valeur. Fait renaitre bient-tot en celui qui laffronte fCe vain vain fantôme de maibeurjTant deréfiftance létonné.Falloit il combattre aujouruhui, Dit-il, il Ce confond ic croit voir en perronnç Le deftin irrité dé contre lui. Il décide en effet Ton dinftant en inilani redouble 3 3lS (ElTRVES VE M. dE tA MOTTE J Des ennemis fert Ci bien les exploits,Quil eft enfin bâtu pour la première ! dit-il, Falloit-il ten croire ?Funefteami ^ ce jour me coûtera ma gloire,j€ le fçavois trop bien quil étoit létoit, dit lami, ce camp fi peu gagné U vi^oiici. i Livre VI. ^i$ LE CHIEN ET UASNR FABLE III, ^^^^^ > grave baudet, & Tagiîe miraut,£n même endroit sen alloient pour affaire. L*un marchoit dun pas de commè faifoit une toife dun nétoit moyen daller même carrière :Mais (autant en avant, puis autant en arrière ,Le Lévrier léger séloignoit du lourJaut, Et le rejoignoit auiTi-tot, Marchant ainfi de compagnie ,Ils traverfent tous deux mainte longue prairie;Ils pailent monts & bois , fatiguans pour , comme jai dit , failant triple chemin yEt de lagilité dont il faifoit parade y Divertilîant Ton , tant fût troté , caracolé , faute Quavant que darriver au gîte,Le haletant Miraut refta fur le coté,Martin arriva Teul, n*alla-t-il pas plus YÎteî Allez à votre bût lallure de Martin ;Kimitez pas Miraut qui fe tue en cheima» 3^0 COUVRES DE M. DE LA MoTTE , LE VOLEUR ET I r. u N fcélcrat un jour trouvant fa bel


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