. Études de phonétique espagnole . ement en cequi concerne cette langue. Elle ne possède pas le sh {s), etil nest pas nécessaire de linventer pour ce son. Le fait quela langue se serre un peu plus ou un peu moins au milieudu palais en avant, namène pas de changement sensibledans la fricative. Lidentification de locclusion avec cellede d nest pas légitime non plus, comme on verra en com-parant les figures 134 et 134*. I. JOSSELYX, op. cit., p. 66. — 143 — Si Ton examine le souffle on distingue aussi des nuancesdans ce son entre la fricative (v) et la composée Q).Dabord il y a locclusive simple,
. Études de phonétique espagnole . ement en cequi concerne cette langue. Elle ne possède pas le sh {s), etil nest pas nécessaire de linventer pour ce son. Le fait quela langue se serre un peu plus ou un peu moins au milieudu palais en avant, namène pas de changement sensibledans la fricative. Lidentification de locclusion avec cellede d nest pas légitime non plus, comme on verra en com-parant les figures 134 et 134*. I. JOSSELYX, op. cit., p. 66. — 143 — Si Ton examine le souffle on distingue aussi des nuancesdans ce son entre la fricative (v) et la composée Q).Dabord il y a locclusive simple, cest-à-dire où il y aocclusion et explosion subite. Cela nest pas commun, caril est rare que la langue puisse se retirer assez brusquementdu palais pour quil ny ait pas daftVication. On peut pas-ser à la voyelle sans insister sur la fricative, mais elleexiste, semble-t-il, la plupart du temps. Un bon exempledu son g se trouve à la figure 135, où.C a prononcé est complète, car la ligne de la bouche ne. y Fig. 1^6. sélève pas, bien que les vibrations laryngiennes existentdéjà. Puis larticulation souvre, mais non brusquement,et le levier sélève, sans arriver toutefois à son plus granddéplacement. Evidemment il y a un son intermédiaireentre lexplosion et la voyelle, et le palais artificiel nousmontre que ce son est y. Jai choisi ce tracé parce quelexplosion nétait pas assez forte pour déranger le mouve-ment du levier, et pour rendre difficile la lecture du tracé.Dans ayer (fig. 136) prononcé par A, la fricative est biendistincte, car le levier ne tombe pas brusquement commepour les occlusives, mais il décrit une courbe qui — 144 — démontre la présence dune articulation intermédiaire res-serrée entre lexplosion et la voyelle. Cette articulation estbien celle dy, cest démontré par le fait que les tracés dedy et de ^^ sont identiques sur les côtés, la seule différence
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