. Bulletin de la Société botanique de Genève. — E. Potèrium : Section du limbe dansune région non épaissie. Dess. de R. C. se répète plus ou moins sur les deux faces. 11 y a souvent résupinationet alors les palissades sont mieux développées sur la face inférieure,cest-à-dire abaxiale ( cfr. Wolff 1. c,). On constate chez cette espèce latendance à la torsion et à la résupination, situation de profil allantjusquà linversion. Il nous reste à parler dun organe négligé par les descripteurs et lesanatomistes des Eryngium. Je veux parler des épithèmes que jai décou- (27) R. CHODAT. LA VEGETATION DU P


. Bulletin de la Société botanique de Genève. — E. Potèrium : Section du limbe dansune région non épaissie. Dess. de R. C. se répète plus ou moins sur les deux faces. 11 y a souvent résupinationet alors les palissades sont mieux développées sur la face inférieure,cest-à-dire abaxiale ( cfr. Wolff 1. c,). On constate chez cette espèce latendance à la torsion et à la résupination, situation de profil allantjusquà linversion. Il nous reste à parler dun organe négligé par les descripteurs et lesanatomistes des Eryngium. Je veux parler des épithèmes que jai décou- (27) R. CHODAT. LA VEGETATION DU PARAGUAY 51 verts dans plusieurs espèces {Eryngium, floribundum Cham. et Schld.,Eryngium stenophyllum Urb., Eryngium pristis Cham. et Schld.). Ces épithèmes surtout bien développés dans VEryngium stenophyl-lum Urb. et VEryngium floribundum C. et S. se développent, dans la pre-mière espèce, au voisinage des piquants. Les soies, les piquants, lespiquants agrégés sont les homologues des ramifications dune feuille. *ig. 302. — A, face supérieure de lE. Poterium;B, id. de lE. plantagineum. Dess. de R. C. ramitiée sur le type penné ou bipenne. Nos analyses microscopiquesnous ont montré dans ces organes la même structure que dans le limbe ;les nervures sy prolongent et les plus robustes (Eryngium floribundumvar. serroides Urb.) y laissent reconnaître un parenchyme lacuneux, desbandes fibreuses, des zones de stomates alternant avec ces dernières. .ri2 BULLETIN ME LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE (28) Mais ce qui nous a le plus intéressé cest que ces piquants, considé-rés par Hansgirg comme étant des organes de défense (zoophobie) etqui certainement sont en corrélation avec le mode de vie xérophyteplus ou moins habituel, comme le sont tant dépines, jouent un rôlequi était insoupçonné jusquici. Chez beaucoup despèces, dans tous lescas chez toutes les espèces hygrophiles ou facultativement hygrophilesexaminées, ils fonctionnent


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