. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. ymbolise lhérésie que com-battent les pasteurs. ATarascon, il sappelle laTarasque ; à Rergerac,le Dragon de Saint-Front; à Rouen, la Gar-gouille ; en Lorraine, leGraully. Aussi le trou-vons-nous sous les piedsdes évèques à leurs tom-beaux et sur leurscrosses : on le promèneenchaîné le jour de leurfête, et la liturgie catho-lique, le cérémonial descathédrales de Rouen,de Paris, de labbaye deFleury nous ont con-servé le souvenir de cesdragons qui jouaientaussi dans les représen-tations de mystères dumoyen âge un


. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. ymbolise lhérésie que com-battent les pasteurs. ATarascon, il sappelle laTarasque ; à Rergerac,le Dragon de Saint-Front; à Rouen, la Gar-gouille ; en Lorraine, leGraully. Aussi le trou-vons-nous sous les piedsdes évèques à leurs tom-beaux et sur leurscrosses : on le promèneenchaîné le jour de leurfête, et la liturgie catho-lique, le cérémonial descathédrales de Rouen,de Paris, de labbaye deFleury nous ont con-servé le souvenir de cesdragons qui jouaientaussi dans les représen-tations de mystères dumoyen âge un rôle im-portant. Ils étaient desoie, très grands et ma-nœuvrés par des en-fants cachés à linté-rieur. Pierre du dragon. — Parmi les fables qui prirent nais-sance autour du mythe du dragon, la présence dune pierremagique dans la tête de lanimal nest pas la moins est le premier qui la mentionne (XXXVII), sous lenom de dracontite ou drucontie. Engendrée dans le cer-veau du dragon, elle ne conserve sa valeur cabalistique Le Graù Guerrier allemand du x [siècle,daprès une miniature du« Psalterium aureum » deSaint-Gall. — 1049 DRAGON quautant quelle est enlevée à un dragon vivant. Il paraîtassez difficile dy arriver, vu leur férocité ; mais Sotacusexplique que ceux qui la cherchaient montaient sur des charset quaussitôt quils apercevaient un dragon, ils sélançaientvers lui, répandant des drogues assoupissantes qui len-dormaient. On lui enlevait alors la pierre pendant sonsommeil. Pline (XXIX), parlant des vertus du dragon,rapporte que sa tète mise sous le seuil dune porte fait lebonheur dune maison, que ses yeux, en onguent, rendentles peureux braves, que la graisse de son cœur fait gagnerles procès, que ses dents, portées dans une peau dechèvre ou de cerf, rend les princes favorables. Parallèle-ment à Pline, Hermès, dans ses Cyranidés, mentionne àplusieurs reprises la pierre du dragon : cest le remèd


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