. Superstitions anciennes et modernes : prejugés vulgaires, qui ont induit les peuples à des usages & à des pratiques contraires à la religion . 56 LIVRE HUITIEME. Des moyens de soppofer aux pratiques fuperflitieufes,& des maximes delEglife fur ce point. Chap. I. Des perfonnes qui doivent soppofer aux prati-ques fuperflitieufes. Comment il faut traiter ceux qid yont recours, âf quelles peines les Confeffeurs doivent leurimpoferl 261 Chap. II. Maximes générales de TEglife touchant lesperfonnes qui recourent à des pratiques énitences réglées par les Canons. 263 Fin de la
. Superstitions anciennes et modernes : prejugés vulgaires, qui ont induit les peuples à des usages & à des pratiques contraires à la religion . 56 LIVRE HUITIEME. Des moyens de soppofer aux pratiques fuperflitieufes,& des maximes delEglife fur ce point. Chap. I. Des perfonnes qui doivent soppofer aux prati-ques fuperflitieufes. Comment il faut traiter ceux qid yont recours, âf quelles peines les Confeffeurs doivent leurimpoferl 261 Chap. II. Maximes générales de TEglife touchant lesperfonnes qui recourent à des pratiques énitences réglées par les Canons. 263 Fin de la Table des Chapitres. T R A I- TRAITà DES SUPERSTITIONS SELON LECRITURE SAINTE, LES DECRETS DES CONCILES, ET LES SENTIMENS DES SAINTS PERES, ET DES THEOLOGIENS. ^m>^<m^^0^â¬^>0my-^:^â¬Qymmm>^^^ CHAPITRE PREMIER. Superjlïtton ruine la Foy de VEglife ^ le Culte de Dieu. Ce que ccjl que la Super/lî-tion ? Elle ejl condamnée par le premier Commandement de la Loy. Elle Juppofe de ?2e~ceffîté un pa&e tacite ou exprés avec le Démon , avec lequel nous n^en devons ; E G LI s E na rien de plus cher ni deplus précieux que la Foi. Cefl cettedivine vertu qui eft le fondement detout lédifice Chrétien , Cefb ellequi éclaire nos efprits des lumiè-res celefhes, & nous donne la con-noilTance de Dieu & de nous-mê-mes, en quoi confifte noftre falut &nôtre perfedtion. Cefl elle qui nous délivre des erreursdune multitude infenfée, & qui nous infpire les fenti-mens de la véritable Sagefle. Cefi à elle, dit (a) ,gr(e/2 deuëla viâoireque nous remportons fur le mon-de. Cefl; elle qui fert de nouriture au Jufle , félon faintPaul, ip) Cefi; par elle que â les Saints ont conquis lesâ royaumes ; quils ont accompli les devoirs de la jus-,, tice & de la vertu ; quils ont reçu leffet des pro-â meCTes divines; quils ont fermé la gueule des lionsâ qui les vouloient dévorer ; quils o
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