. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. Deuxième Type. Sauf le développement très-tardif de l'écusson, ce poirier, dont la vigueur est convenable, n'a rien de particulier dans sa végétation ; franc ^ ou cognassier, tout sujet lui plaît ; il fait de belles pyramides. Descriiition du fruit. â Gros- seur : au-dessous de la moyenne, mais souvent plus volumineuse. â Forme : variable, passant généralement de la turbinée écrasée ou arrondie, à l'o- voÃ


. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. Deuxième Type. Sauf le développement très-tardif de l'écusson, ce poirier, dont la vigueur est convenable, n'a rien de particulier dans sa végétation ; franc ^ ou cognassier, tout sujet lui plaît ; il fait de belles pyramides. Descriiition du fruit. â Gros- seur : au-dessous de la moyenne, mais souvent plus volumineuse. â Forme : variable, passant généralement de la turbinée écrasée ou arrondie, à l'o- voïde quelque peu ventrue. â Pédon- cule : long ou très-long, arqué et mince à son milieu, plus fort à ses extrémités, inséré obliquement ou perpendiculairement, soit à fleur de peau, soit dans un large évasement assez profond et à bords inégaux. â Åil : petit ou moyen, mi-clos ou fermé, légèrement enfoncé, entouré de faibles plis ou de petites gibbosités. â Peau : jaune pâle et verdâtre, semée de points gris et de points rouges, maculée de fauve autour du pédoncule et parfois autour de l'Åil. â Chair : blanche, fme, excessivement fondante et juteuse, presque exempte de granu- lations. â Eau : des plus abondantes, très-sucrée, vineuse, possédant un parfum particulier, aussi prononcé qu'exquis. Maturité. â Depuis la moitié d'août jusqu'à la fm de ce même mois. Qualité. â Première. Historique. â La poire Pèche, un des meilleurs fruits d'été, provient de Malines (Belgique), où le major Esperen l'obtint en 1845 d'un semis de pépins mélangés fait vers 1836. Elle ne tarda pas à pénétrer dans nos jardins, car je la greffai pour la pre- mière fois en 1847, et l'annonçai comme nouveauté dans mon Cata- logue de 1849 (p. 27, n" 427). Je l'ai rencontrée sous le faux nom Citron des Carmes tardif, mais si rareme


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