. Histoire naturelle des oiseaux . ollement, foit àcaufe du peu de dureté de fon bec,foit par la foiblefle de fes mufcles,quà peine faifoit-il un? légère impref-non fur la peau, il ne témoignoit nicolère, ni impatience •, ne cherchoit P iij 5 41 Hijîoire Naturelle, &C* point à fiiîr & ne marquoit ni fur-prife , ni crainte. Mais cette tranquillitéftlipide, fans fierté , fans courage , n é-toit probablement que la fuite de Té-tourdiffcment où fe trouvoit cQt oifeaudépaifé , trop éloigné de fon élément 6 de toutes fes habitudes , il avoit Tairdêtre fourd & muet -, quelque bruit quelon fît tout pr
. Histoire naturelle des oiseaux . ollement, foit àcaufe du peu de dureté de fon bec,foit par la foiblefle de fes mufcles,quà peine faifoit-il un? légère impref-non fur la peau, il ne témoignoit nicolère, ni impatience •, ne cherchoit P iij 5 41 Hijîoire Naturelle, &C* point à fiiîr & ne marquoit ni fur-prife , ni crainte. Mais cette tranquillitéftlipide, fans fierté , fans courage , n é-toit probablement que la fuite de Té-tourdiffcment où fe trouvoit cQt oifeaudépaifé , trop éloigné de fon élément 6 de toutes fes habitudes , il avoit Tairdêtre fourd & muet -, quelque bruit quelon fît tout près de Çon oreille , il yparoîflbit entièrement infcnfible, & nç^^tournoit pas la tête , & quoiquon lepourfuivît & lagaçât fouvent, on nelui a pas entendu jeter le plus petit avons vu la poule deau égale-ment muette en captivité. Le malheurde Tefclavage eR donc encore plus grandquon ne le croit , puifquil y a desêtres auxquels il ôte la faculté de 34Î fLA GRANDE FOULQUE A CRÈTE. xJ A N S cette Foulque , la plaquecharnue du front eft relevée & dé-tachée en deux lambeaux, qui formentune véritable crête : de plus , elle eftnotablement plus grande que la 5 à laquelle elle r^^^ffemMe entout 5 par la figure & le plumage. Cetteefpèce nous eft venue de Madagafcar e feroit-elle au fond que la même quecelle dEurope, agrandie & développéepar rinfluence dun climat jJus adif &plus chaud ? * Fùyei les planches eniuminées, nJ^ 75^7;, Pir 3 44 Hijîoire Naturelle LES PHALAROPES. JNous DEVONS à M. Edwards lapremière connoiflance de ce nouveaugenre de petits oifeaux, qui, avec îataille 5 & à - peu - près la conformationdu crncle ou de la guignette, ont lesp^eds femblables à ceux de la foulque-,caraftère que M. Briflbn a exprimé parïe nom de phalarope (a) ^ tandis queM, Edwards sen tenant à ia premièreanalogie , ne leur donne que celui detringa. Ce font en effet de petits bé-caffeaux, ou
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