Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . es autres théories et discutons-les. Théorie radiculaire. — Cette théorie a été admise parDesportes et Remak, cités par Gantiez (1), qui estiment que lesbranches nerveuses peuvent être irritées à leur passage àtravers les trous de conjugaison. Les belles expériences deRisien Russell, en 1897, apportent leur appui à cette manière de (1) Gautiez, Thèse de Paris, loc. cil., p. 12. (2) . RisiEN Russell, « An expcritnental investigation of the cervical aud tlioracienorve roots in relation to the subje


Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . es autres théories et discutons-les. Théorie radiculaire. — Cette théorie a été admise parDesportes et Remak, cités par Gantiez (1), qui estiment que lesbranches nerveuses peuvent être irritées à leur passage àtravers les trous de conjugaison. Les belles expériences deRisien Russell, en 1897, apportent leur appui à cette manière de (1) Gautiez, Thèse de Paris, loc. cil., p. 12. (2) . RisiEN Russell, « An expcritnental investigation of the cervical aud tlioracienorve roots in relation to the subject of wry-neck », Brain, 1897, vol. XX, pp. 326 LES TORTICOLIS SPASMODIQUES voir. Cet auteur a moiitiv, ch(3z le singe, que lexcitation élec-trique des première et deuxième racines cervicales antérieuresprovoquait une inclinaison latérale de la tète sur lépaule ducôté excité : il existe, en plus, quand lexcitation porte sur ladeuxième cervicale, un léger mouvement de la tète en arrièredu côté excité, avec petite rotation de la tète, le menton se. FiG. 39. — Attitudi; au moment de rexcitatioii de la quatrième racinemotrice cervicale gauche, daprès Ruhsell et Worrall. dirigeant du côté opposé à la racine excitée (fig. 38). — Quandlexcitation électrique porte sur les racines antérieures destroisième et quatrième cervicales, on constate également unmouvement latéral analogue de la tète, mais le mouvementprédominant est un mouvement de la tète en arrière, locciputétant tiré du côté excité, et le menton dirigé en haut et du côtéopposé. Quand lexcitation porte sur la quatrième racine cervi-cale antérieure, le mouvement latéral est moins marqué et lerejet de locciput en arrière plus accentué (fig. 39). On sexplique donc parfaitement, daprès cela, quune irrita-tion quelconque siégeant dans la région des trous de conjugai-son des quatre premières cervicales (en particulier lésions de la LES TORTICOLIS S


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