. Némésis médicale illustrée : recueil de satires . ien ne trouble la paix de sa chaude veillée; 2H ONZIEME SATIRE Ni la pluie obstinée à battre son le double fracas de la grêle et du vent,Déléments courroucés convulsive agonie,Ne peut de son sommeil déranger lharmonie. Las des courses du jour, des nocturnes travaux,Lhumble praticien aime aussi les pavots;Mais le sommeil à peine, écartant la lumière,A de sa lourde main pesé sur sa paupière,Un triste messager, matinal Lucifer,Se pend les bras tendus à son marteau de fer ;Comme aux échos des bois le cor et vibre et sonne,Telle sur son


. Némésis médicale illustrée : recueil de satires . ien ne trouble la paix de sa chaude veillée; 2H ONZIEME SATIRE Ni la pluie obstinée à battre son le double fracas de la grêle et du vent,Déléments courroucés convulsive agonie,Ne peut de son sommeil déranger lharmonie. Las des courses du jour, des nocturnes travaux,Lhumble praticien aime aussi les pavots;Mais le sommeil à peine, écartant la lumière,A de sa lourde main pesé sur sa paupière,Un triste messager, matinal Lucifer,Se pend les bras tendus à son marteau de fer ;Comme aux échos des bois le cor et vibre et sonne,Telle sur son chevet la sonnette résonne ;En sursaut il séveille, et par le froid raidiFouille à demi vêtu son âtre refroidi ;La canne dune main, le manteau sur lépaule,Aiguille tremblottante et qui cherche le pôle, LES PROFESSEURS, LES AGREGES, ETC. 246 On le voit aux lueurs dun fana) scintillantDans une mare deau se glisser à pas feutre ploie et rompt, le Ilot <pii le travers*Aux plis de son manteau tombe en pesante averse ;. H. D Quimporte, il défîra le venl ei le> glaçons;Car un vieillard est là sous de fiévreux frissons; :H6 ONZIEME SATIRE Une mère est en pleurs et tremble pour sa fille ; La mort atteint peut-être un père de famille, Ou par une matrone à mourir condamné, En cris sourds et plaintifs expire un nouveau-né... Il à sa voix lhaleine est suspendue, On écoute en silence et loreille tendue ; Brama descend du ciel ; omnipotent Wishnou, On lembrasse en pleurant, on ladore à Mais des soins généreux et des conseils quil donne Qui donc lui saura gré?... Qui le paiera?... Personne. Quand la reconnaissance avait parlé si haut, Nul parmi ses clients qui ne fasse défaut ; A peine dans sa main tombent quelques oboles, En décimes cuivreux sy changent les pistoles, Ce nest plus sous sa robe un pseudo-professeur, Du titulaire oisif vaniteux assesseur, Un agrégé de cour qui tous les ans cumule Pour quinze mille


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