. Gazette des beaux-arts . de Hans Biirg-meier, tenait à ne pas démériter du peintre de Jean le Boileux. Ne peut-on pas ranger parmi les portraits le joli visage de la Medjê,de M. Lafrance, et la Rêverie, de M. Léonard ; ces deux pastels de marbrefondus sous le doigt dun imitateur du Vinci et du Corrége. Quant àM. Jacquemart, cest une photographie fièrement fidèle quil a voulutirer dun visage taillé à coups de serpe par la nature dans la forêt deChâteau-Lavallière. On ninvente pas une pareille laideur, cest assezde la choisir et de se plaire à la traduire. Le succès de ces sortes detentatives


. Gazette des beaux-arts . de Hans Biirg-meier, tenait à ne pas démériter du peintre de Jean le Boileux. Ne peut-on pas ranger parmi les portraits le joli visage de la Medjê,de M. Lafrance, et la Rêverie, de M. Léonard ; ces deux pastels de marbrefondus sous le doigt dun imitateur du Vinci et du Corrége. Quant àM. Jacquemart, cest une photographie fièrement fidèle quil a voulutirer dun visage taillé à coups de serpe par la nature dans la forêt deChâteau-Lavallière. On ninvente pas une pareille laideur, cest assezde la choisir et de se plaire à la traduire. Le succès de ces sortes detentatives est toujours douteux, malgré létrangeté et malgré le il y a des tempéraments dartiste assez hautains pour ne pas se sou-cier du succès. Nous navons pas tout dit, et combien se plaindront dune parci-monie qui nous contraint à passer leurs noms sous silence? Mais lesforces humaines ont des bornes, et je ne suis pas convaincu davoirmesuré exactement celles de mes lecteurs. CH. LE SALON DE PEINTURE ( SUITE ) Nous avons exprimé avec une certaine liberté des opinions que laGazette na peut-être point lhabitude dabriter sous sa couverture. 11 nenous coûtera pas, maintenant, de nous rencontrer plus souvent avec sesgoûts et ses préférences ordinaires, surtout devant les œuvres dhommesde haute valeur dont le talent est depuis longtemps consacré par dessuccès retentissants. Un grand événement aura illustré le Salon de 1877: nous voulonsparler du retour de M. Meissonier aux expositions, doù il était absentdepuis si longtemps. Il reparaît avec le Portrait de M. AlexandreDumas fils. Ce portrait a été donné, dit-on, par son propriétaire aumusée du Louvre. Le peintre au regard si aigu, ce fin, spirituel, infailliblemaître en exécution, le seul qui puisse ne pas craindre de rendre tous lesdétails, car il sen joue avec une extraordinaire facilité, a poussé un beaujour M. Dumas fils sur une chaise, contre le mur rouge de s


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