Oeuvres de . cela fert, dit-on , de préfervatifdurant la journée contre le mauvais airdu pays galant. On attribue encore à cesfortes de talifmans une vertu électriquetrès-llngulière, mais qui nagit quentreles amans fidèles. Ceft de communiquer H É L O ï S E. l8p à lun limpreffion des baifers de lautre àplus de cent lieues de-lâ. Je ne garantispas le fuccès de lexpérience ; je fais feule-ment quil ne tient quà toi de la faire. Tranquillife-toi fur les deux galans ouprétendans , ou comme tu voudras lesappeller : car déformais le nom ne faitplus rien à la chofe. Ils font partis : quil


Oeuvres de . cela fert, dit-on , de préfervatifdurant la journée contre le mauvais airdu pays galant. On attribue encore à cesfortes de talifmans une vertu électriquetrès-llngulière, mais qui nagit quentreles amans fidèles. Ceft de communiquer H É L O ï S E. l8p à lun limpreffion des baifers de lautre àplus de cent lieues de-lâ. Je ne garantispas le fuccès de lexpérience ; je fais feule-ment quil ne tient quà toi de la faire. Tranquillife-toi fur les deux galans ouprétendans , ou comme tu voudras lesappeller : car déformais le nom ne faitplus rien à la chofe. Ils font partis : quilsaillent en paix ; depuis que je ne les voisplus, je ne les hais too La No uv elle Il | ||i !????? « lin ?????!? MM———MMÉi LETTRE XXI. a Julie. Jl U Tas voulu, Julie ; il faut donc teles dépeindre, ces aimables Parifî, cet hommage manquoit àtes charmes. Avec toute ta feinte jaloufie,avec ta modeftie & ton amour, je voisplus de vanité que de crainte cachée fouscette curiofité. Quoi quil en foit, jeferai vrai ; je puis Tètre j je le ferois demeilleur cœur , fi javois davantage àlouer. Que ne font-elles cent fois pluscharmantes? Que nont-elles alTez dat-traits pour rendre un nouvel honneur auxtiens ? Tu te plaignois de mon filence ? Eh ^mon Dieu ! que taurois-je dit ? En U*-fant cette lettre , tu fentiras pourquoiîaimois à te parler des Valaifanes tesvoifmes; 8c pourquoi je ne te patloispoint des femmes de ce pays. Ceft que H É L O î S £. 191 les unes me rappelloient à toi fans cette,& que les lis, ôc puis tu mejugeras. Au refte, peu de gens penfenccomme moi des Dames F


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