Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . » Mais elle ne peut longtemps soutenir la lutte. Tout duncoup elle supplie; ses mains sont jointes, ses bras tendus en 1. Il paraît quune fois entré dans la chambre où la pauvre petite sétait réfu-giée, le premier soin du persécuteur fut de fermer la porte et de semparer de laclef. PÉRIODE DES ATTITUDES PASSIONNELLES. 97 avant, elle se roule sur son lit en criant : « Pardon! pardon! »Parfois, dans un mouvement plus accusé, elle se redresse et semet complètement à genoux (fig. 57). Dans ses poses, déplus enplus suppliantes,
Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . » Mais elle ne peut longtemps soutenir la lutte. Tout duncoup elle supplie; ses mains sont jointes, ses bras tendus en 1. Il paraît quune fois entré dans la chambre où la pauvre petite sétait réfu-giée, le premier soin du persécuteur fut de fermer la porte et de semparer de laclef. PÉRIODE DES ATTITUDES PASSIONNELLES. 97 avant, elle se roule sur son lit en criant : « Pardon! pardon! »Parfois, dans un mouvement plus accusé, elle se redresse et semet complètement à genoux (fig. 57). Dans ses poses, déplus enplus suppliantes, comme dans sa voix, dont laccent devientplein dangoisse et de teiTeur, on sent que le malheureux ne selaisse pas toucher. Brusquement la malade retombe sur son lit comme terrasséepar une force invisible. Elle est couchée sur le dos, étendue encroix : la tête, droite, légèrement renversée en arrière ; les yeuxgrands ouverts; son visage exprime la colère et leffroi; les brassont roides, maintenus perpendiculairement au corps, les poings. Fig. 58. —? Attitude passionnelle. fermés; une seule jambe, la droite^ estétendue etcontracturée,lajambe gauche est demi-fléchie, et relativement molle (fig. 58).Les paroles quelle laisse échapper montrent clairement ce qui sepasse : (( Il mattache!... non, je ne vous céderai dabord je nepourrai pas faire ma première Oui, je crierai!...Oui, je crierai! Est-ce que je dois vous servir Vous allezmétouifer en me mettant la main sur la bouche! » Et, fait curieux qui indique avec quelle précision de détails lascène est représentée : daprès les renseignements quelle a donnéselle-même en dehors delà crise, son agresseur, après lavoir placéeen travers sur le lit, lui attacha la tête, les deux bras en croix, etune seule jambe, la jambe droite. RICHER. 98 DE LA GRANDE ATTAQUE HYSTERIQUE. Après cette scène, quon pourrait appeler le crucifiement, sur-vient une scène de menaces
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