Œuvres diverses de M L de Chaulieu . our de mes funérailles* Epargne toutefois lor de tes blonds cheveux ; Ceft faire à mes mânes outrage ,Quattenter à ton fcin lobjet de tous mes vœux. Ou meurtrir un fi beau vifage. En attendant, ctïcillons le fruit de nos rems qui fuit nous y convie ; La mort trop tôt, hélas/ mettra fin pour toujoursAux douceurs dun telle vie. La vieillefTe savance, & nos ardens dcfirs Sévanouiront à fa vue;Car il fcroit honteux de pouffer des foupirs Avec une téce chenue. Ccfl maintenant quil faut profiter des momentQue Venus propice nous donne , Pendant quà la dé
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . our de mes funérailles* Epargne toutefois lor de tes blonds cheveux ; Ceft faire à mes mânes outrage ,Quattenter à ton fcin lobjet de tous mes vœux. Ou meurtrir un fi beau vifage. En attendant, ctïcillons le fruit de nos rems qui fuit nous y convie ; La mort trop tôt, hélas/ mettra fin pour toujoursAux douceurs dun telle vie. La vieillefTe savance, & nos ardens dcfirs Sévanouiront à fa vue;Car il fcroit honteux de pouffer des foupirs Avec une téce chenue. Ccfl maintenant quil faut profiter des momentQue Venus propice nous donne , Pendant quà la débauche, & quà nos emporte-mens La jeuneife nous abandonne. Jy veux être ton mai;re, & difciple à mon tour ;Loin de moi tambours àc trompettes ; de M, le M, de la Farre: jl^ Allez porter ailleurs quen cec heureux féjour >Le bruit éclatant que vous faites. I>c la richeflTc, ainfi que de la pauvreté ,Exempt dans ma douce retraite^ J y fçaurai bien jouir en pleine libertéD*unc félicité 5? Tséfiis MADRIGAL. D E Venus Uranie : en ina verte jeuneffe ^Avec refpecS jcncenfai les Autels ,Et je donnai Tcxcnaple au rcfte des mortelsDe la plus parfaite tendrcffe. Cette commune loi qui veut que notre cœurDe fon bonheur même s*ennuie ,Me fît tomber dans la langueurQu*aporte une infipide vie. Amour, vien , vole à mon fecours s Mécriai-je dans ma fouffrance ; Prens pitié de mes trilles iours :Il mentendit, & par rcconnoiflancci Pour mes fervices afîîdus , Il m*epvojalautre Vénus,Et damours libertins une troupe volage > C^û me fît à fon / fi de mes ans je puis finir le c^urr Avec ces folâtres amours / B de M. le M. Je U fmu Jjt A MADAME D- B. len m*y connoîs, & ne fuis dfs plus bétes lTrès-peu s*en faut que ne foyez Tamour ;Mémecroirois furemcnt que vous Téces :,Gentilcorfage, & minois fait au foûris, tout comme en a le traître ,Et qui pour lui vous feroient reconnoî vous les voit ; mais aullî
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