. La maison de Penarvan . damour, et dont elle portait ledeuil. Elle comprenait toutes les joies quelleavait méconnues, touslesbonheurs quelle avaitrepoussés. La blonde tête senfonçait peu à peudans la pénombre, et la marquise sentait quecétait la vie qui sen allait encore une fois, quisen allait pour ne plus revenir. Elle jetaun regard de détresse sur les portraits deses ancêtres, et crut voir autant de mino-taures qui avaient dévoré sa jeunesse et sadestinée. Et cependant, lenfant séloignait. Elle étaitprès de la porte entrouverte, et Renée hésitaitencore. Au moment de sortir, la petite se r


. La maison de Penarvan . damour, et dont elle portait ledeuil. Elle comprenait toutes les joies quelleavait méconnues, touslesbonheurs quelle avaitrepoussés. La blonde tête senfonçait peu à peudans la pénombre, et la marquise sentait quecétait la vie qui sen allait encore une fois, quisen allait pour ne plus revenir. Elle jetaun regard de détresse sur les portraits deses ancêtres, et crut voir autant de mino-taures qui avaient dévoré sa jeunesse et sadestinée. Et cependant, lenfant séloignait. Elle étaitprès de la porte entrouverte, et Renée hésitaitencore. Au moment de sortir, la petite se re-tourna : — Cest donc pas vrai, dit-elle dune voix 286 LA MAISON DE TENARVAN. argentine, que cest vous qui êtes mon antremaman? Lorgueil sengloutit-, et le cœur éclata. Re-née avait poussé un cri : elle se précipita com-me une lionne sur sa petite-fille, lenleva entreses bras, et linondant de larmes, la couvrant debaisers : — Reste! reste! s-écria-t-elie ; reste> la vie!reste, le bonheur !. dSin HITtTff»f¥THf>


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