. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique. Société royale de botanique de Belgique; Botany. 129 marche du (rain, nous pouvons déterminer à distance un certain nombre d'espèces. Parmi celles-ci, entre Mirwart et Poix, M. Vanderhaeghen croit avoir distingué le Digi- talis ambigua Murr. L'existence de cette rare espèce n'ayant pas encore été signalée dans cette partie de l'Ardenne, il sera intéressant de vérifier si nous n'avons pas été le jouet d'une illusion. Nous arrivons à la station de Poix vers 4 heures. Nous comptions y rencontrer quelques-uns de nos confrère


. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique. Société royale de botanique de Belgique; Botany. 129 marche du (rain, nous pouvons déterminer à distance un certain nombre d'espèces. Parmi celles-ci, entre Mirwart et Poix, M. Vanderhaeghen croit avoir distingué le Digi- talis ambigua Murr. L'existence de cette rare espèce n'ayant pas encore été signalée dans cette partie de l'Ardenne, il sera intéressant de vérifier si nous n'avons pas été le jouet d'une illusion. Nous arrivons à la station de Poix vers 4 heures. Nous comptions y rencontrer quelques-uns de nos confrères arrivés de Liège par un train du matin, mais ceux-ci ne nous avaient pas attendus et, à cette heure, ils se trou- vaient déjà à Bouillon. Nous quittons la vallée de la Lomme pour prendre la route de Paliseul. La voiture qui doit nous transporter, nous précède pour nous attendre au sommet de la montée. Rien de bien iniéressant n'est observé dans les taillis qui bordent la route, à part d'assez nombreux pieds de Centaurea nigra L. qui commençaient à ouvrir leurs capitules. A la station de Paliseul, on nous apprend que deux botanistes nous précèdent dans la diligence partie depuis quelques instants : c'est M. Kollz, de Luxembourg, et M. Use, de Thionville. Notre voiture rejoint la diligence à Menu-Chenet ; nous serrons la main à nos deux con- frères ; puis les véhicules se remettent en marche pour descendre rapidement vers la vallée de la Semois. De Poix à Menu-Chenet, la route traverse un plateau ondulé d'un caractère très-monotone. Aussi loin que la vue peut s'étendre, on n'aperçoit que des bois de haute futaie entrecoupés de vastes bruyères. Dès qu'on est par- venu sur les hauteurs qui dominent la Semois, le paysage se transforme et devient de plus en plus varié. La vallée. Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been


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