. Le Monde moderne. é choses terribles ])our moi, cest undéchirement de tout lêtre; mais, hélas 1à chacun sa voie est tracée par les des-lins, el il nous faut la suivre, malgréles pierres qui nous blessent les pieds. Javais fait mes adieux aux dont je navais eu quà me louerpendant mon séjour à VA Kharrouba. etje cherchais des yeux ma petite pour lui iriiiellre une robeneuve el deux liMiid-liiMceli>t>. de pieds. s O r \- K N I lî I > ■ A !■■ 1 i 1 (0 I V. :ilu\ quelle sVii pare les jours de gala. Quand enfin je laperçus, elle tenaitsous son bras un paquet,


. Le Monde moderne. é choses terribles ])our moi, cest undéchirement de tout lêtre; mais, hélas 1à chacun sa voie est tracée par les des-lins, el il nous faut la suivre, malgréles pierres qui nous blessent les pieds. Javais fait mes adieux aux dont je navais eu quà me louerpendant mon séjour à VA Kharrouba. etje cherchais des yeux ma petite pour lui iriiiellre une robeneuve el deux liMiid-liiMceli>t>. de pieds. s O r \- K N I lî I > ■ A !■■ 1 i 1 (0 I V. :ilu\ quelle sVii pare les jours de gala. Quand enfin je laperçus, elle tenaitsous son bras un paquet, un fjrand mou-choir de couleur voyante, noué auxquatre coins, comme quelquun qui valaire un voya«;e. Kl je compris: l:i |iau\r( |nli(c :i\;iil « Adieu, ma petite .\ouda, je reviendraiplus tard et temmènerai alors si telleest ton idée. Elle ne dit rien à cela, mais, dans sesveux brillants, sa peine se voyait, etsur ma main tendue, elle se jota, y ap-|)|i(|ii:inl plusieurs baisers pncipité AMOri! KT MKSSACirii fait sa mailinstant, je lusil mes colts, itranquille, Natille. .. Maisdans ma vie sderrière moiprendre souciquand, moi, june goélettemoindre ventsaille de la > pour me suivre, l ntente de la laire nionlir; dire à sa mère : ■• Soischla, je prendrai soin de tai quoi bon, de quel droit,i bohémienne, remorquercette enlanl ,de cette jeune existence,e me trouve déjà commedésemparée au merci du; non, lhumanité me con-laisser à son sol natal. Va de loin elle regarda, le long delallée doli\iers qui senfonçait vers leplateau tle chasse, la tache que faisaitla ^■oiture devenir de plus en plus pe-tite, puis disparaître. Alors seulementelle pleura; les sanglots qui létoutlaienlse tirent jour abondamment et coulèrentsur ses joues bronzées. Les Arabes regardent la naissancedun enfant du sexe féminin comme un sorxKNin 1) ArniQiE cliAlinioril ilu ciel. Aucune réjouissancena lieu pour un bébé iilie, landis quaucontrairp, |)


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