Histoire générale des voyages, ou, Nouvelle collection de toutes les relations de voyages par mer et par terreposées sur les observations les plus autentiques ... . l y met auffi les Sondes, lelong de la Côte des Patagons, & la variationde lAiguille j doù lon peut conclure quilny manque rien dcfTentiel. Pages 238 &précédentes. (14) Entre plufîeurs effets furprenans dece mal , lAuteur raconte quun des Soldatsdu Bord , qui avoit été blefTé cinquante ans^auparavant à la Bataille de la Boine, & quiavoit été fi parfaitement guéri, quil sétoitbien porté depuis, vit toutes fes plaies fcrouvrir lorfqu
Histoire générale des voyages, ou, Nouvelle collection de toutes les relations de voyages par mer et par terreposées sur les observations les plus autentiques ... . l y met auffi les Sondes, lelong de la Côte des Patagons, & la variationde lAiguille j doù lon peut conclure quilny manque rien dcfTentiel. Pages 238 &précédentes. (14) Entre plufîeurs effets furprenans dece mal , lAuteur raconte quun des Soldatsdu Bord , qui avoit été blefTé cinquante ans^auparavant à la Bataille de la Boine, & quiavoit été fi parfaitement guéri, quil sétoitbien porté depuis, vit toutes fes plaies fcrouvrir lorfquil fut attaqué du feorbut j &le calus bien formé , dun os qui avoit étérompu , fut diflous , comme fi la fracture neût,jamais été confolidée. Plufieurs Matelots ,quoique réduits à garder le branle , paroif-loient fe porter encore allez bien , man-geoient même avec appétit, éroient guais ,& parloient avec vigueur ; mais fi on lesremuoit, meme dans leurs branles , ils ex^piroient à linftant. Page (15). Page iS;u Vue de lisle de Juan Femaiides . Venant du cdlede lEst Nord Est yÈane JeÂocAcs Pointe cle lEst. Tome 17 \ o DES VOYAGES. Lit, II, i3ï fallut côtoyer Tlfle à quelque diftance, pour trouver la Baye , qui eft au - côté Septentrional, limpreiîion que firent fur eux des Vallées charmantes N s ° Npar leur verdure, Se par les fources dont elles font remplies , ne peut être ^ repréfentée. Quoiquils y eût dans Vide une grande abondance dexcellentesplantes , ceux qui furent envoyés dabord à terre, nayant pas eu le bonheurden trouver affez - tôt , fe hâtèrent dapporter à bord de lherbe commu-ne. Cet aliment fut dévoré avec une avidité incroiable. On mouilla le len-demain dans la Baye , fur cinquante-fix braffes ; Se dès le même jour ondécouvrit une Voile, quon reconnut bien-tôt pour le Tryal, un des Vaif-feaux de la Flotte. Il navoit pas été moins maltraité que celui du ChefdEfcadre. Après les foins qui furent rendu
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