Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . deux rivières, distanteslune de lautre dun quart de lieue au plus ; le front du camp était couvert par un marais ; le reste étaitla nier, dont assurément nous étions les maîtres. Nous avions beau jeu pour défendre ce poste contretoutes les forces de lîle réunies; mais heureusement, à quelques alertes prés, occasionnées par desfilous, la nuit fut tranq


Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . deux rivières, distanteslune de lautre dun quart de lieue au plus ; le front du camp était couvert par un marais ; le reste étaitla nier, dont assurément nous étions les maîtres. Nous avions beau jeu pour défendre ce poste contretoutes les forces de lîle réunies; mais heureusement, à quelques alertes prés, occasionnées par desfilous, la nuit fut tranquille au camp. Ce nétait pas de ce côté où mes inquiétudes étaient les pins vives : la crainte de perdre les vaisseauxà la côte nous donnait des alarmes infiniment plus cruelles. Dés dix heures du soir, les vents avaientbeaucoup fraîchi de la partie de lest, avec une grosse houle, de la pluie, des orages et toutes les appa-rences funestes qui augmentent lhorreur de ces lugubres situations. Vers deux heures du matin, il passaun grain qui chassait les vaisseaux en côte. Je me rendis à bord ; le grain, heureusement, ne dura pas,et, (lés quil fut passé, le vent vint à terre. Laurore nous amena de nouveaux • Types diadigêncs taïtiens. — Daprès Diimont dUrvilie- Ccpendanl, lorsque le jour était venu, aucun Indien ne sétait approché du camp; on navait vunaviguer aucune pirogue, on avait trouvé les maisons voisines abandonnées, tout le pays paraissait undésert. Le prince de Nassau, lequel, avec quatre ou cinq hommes seulement, sétait éloigné davantage,dans le dessein de rencontrer quelques insulaires et de les rassurer, en trouva un grand nombre avecEreti, environ à une lieue du camp. Dés que ce chef eut reconnu M. de Nassau, il vint à lui dun airconsterné. Les femmes, éplorécs, se jetèrent à ses genoux ; elles lui baisaient les mains en pleurant clrépétant plusieurs fois : Tayo, malé!(Vous êtes nos amis, et vous n


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