Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . IlISroiMK I)K FRANCE et non plus nnMia<;;iiilt^s. Wncï co (pii srtailpassé. Les marntistes, les gêna de rKv(^ché,furieux do navoir obt(MUi ni massacre niguerre civile, avaient couru le laubourfj:Saint-Antoine en criant que les sectionscontre-révolutionnaires des environs du Pa-lais-Roval avaient arbon» la cocarde blan- Lanjiiinais, che. Le faubourg, à ce bruit, était descenduen niasse. La section de la Butte-des-Mou-lins, informée quon venait lattaquer, avaitappelé à son aide les sections voisines e


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . IlISroiMK I)K FRANCE et non plus nnMia<;;iiilt^s. Wncï co (pii srtailpassé. Les marntistes, les gêna de rKv(^ché,furieux do navoir obt(MUi ni massacre niguerre civile, avaient couru le laubourfj:Saint-Antoine en criant que les sectionscontre-révolutionnaires des environs du Pa-lais-Roval avaient arbon» la cocarde blan- Lanjiiinais, che. Le faubourg, à ce bruit, était descenduen niasse. La section de la Butte-des-Mou-lins, informée quon venait lattaquer, avaitappelé à son aide les sections voisines etsétait enfermée en armes dans le Palais-Royal. Les canons étaient d<jà en batteriedes deux côtés. Les gens du faubourg savi-sèrent toutefois quil était bon de sexpliqueravant de se battre, et envoyèrent aux as-siégés des parlementaires. Ceux-ci virentpartout dans le Palais-Royal, comme chezeux, la cocarde tricolore et le bonnet de laliberté. Au lieu de ségorger, on sembrassa,on but ensemble, et lon sen alla, bras des-sus bras dessous, à la Convention, pour la. laire i)articiper à cette réconpilintion fra-ternelle. La Convention sortit en corps, entouréeet acclamée de cette multitude, et fit unepromenade aux flambeaux à Iravei-s la villeilluminée. Cette sombre journée finit ainsi dans unéclair de joie : all(\u:resse dun moment,sincère chez la foule cordiale et impré-voyante, mais (jui, dans lAssemblée irrévo-cablement divisée, nimposa pas même uneheure de trêve aux haines implacables despartis. La Il(>v()lution avait eu un dernier élande fraternité avant dentrer dans la phasedépouvante et dextermination. En réalité, la journée était aux étaient vainqueurs, mais à conditiondachever leur victoire. â « Il ny a que lamoitié de fait,» dit Billaud-Varcnncs, le soir,à leur club. Ils se préparaient à compléterlÅuvre. Le len


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