Revue de l'art chrétien . arge de oii5,non compris le chapelet de grosses perles qui prolongelintégralité du contour ; des perles plus grosses encore,surgissent à tous les angles saillants ou rentrants. La têtemesure o047 ; les bras, oo4i ; la tige, oo67. Les deuxfaces sont pavées de pierres précieuses multicolores, car-rées ou arrondies. A lacroisée,duncpart un disque démailcloisonné, addition postérieure ; de lautre, une relique quegarantit un cristal. Le couvercle, emboîté à frottement,est maintenu par deux goupilles horizontales. A lintérieurde la caisse, une cloison étanche suit les paroi
Revue de l'art chrétien . arge de oii5,non compris le chapelet de grosses perles qui prolongelintégralité du contour ; des perles plus grosses encore,surgissent à tous les angles saillants ou rentrants. La têtemesure o047 ; les bras, oo4i ; la tige, oo67. Les deuxfaces sont pavées de pierres précieuses multicolores, car-rées ou arrondies. A lacroisée,duncpart un disque démailcloisonné, addition postérieure ; de lautre, une relique quegarantit un cristal. Le couvercle, emboîté à frottement,est maintenu par deux goupilles horizontales. A lintérieurde la caisse, une cloison étanche suit les parois h la dis-tance de ooo7 ; en outre, à chaque extrémité des bras,dautres cloisons déterminent une croisette. Il serait pos-sible que cette caisse, en dehors de morceaux du Bois indiquent que la scène se passe dans le Para-dis Terrestre. Notre illustre maître, Rossi, attribue la patène Stroganov àlorfèvrerie byzantine du \TI siècle : per-sonne ne le démentira (). Deux camées. Gr~P G i?. 1 2 I. Croix de lautel du tombeau de Galla Placidia (daprès Roliault de Fleury).z. Croix de la patène Stroganov (daprès de Rossi). Sacré motivés par les croisettes, ait renfermé une secondecroix métallique à linstar de \cncolpiiim Dzyalinska,mais je noserais le garantir. Assez récemment, une douillea été introduite dans la tige ; un anneau de suspensionmuni de chaînettes a couronné la tête : donc, en dernierlieu, lobjet se fichait sur un pied quand on ne le portaitpas au cou. Néanmoins je ne serais pas éloigné de penserque la douille moderne en a remplacé une plus ancienne,qui semmanchait dans une courte hampe. Quoi quon aitdit, le reliquaire de Tournai ne saurait être autre chosequun antique spécimen des croix de bénédiction toujoursusitées chez les Orientaux. Sans manche, nous en trouvonsun original dans la croix dejustin ; une copie, sur les mo-saïques de Saint-Vital, à Ravenne (fig. de lévêque Maxi-mianus).Avec manche, nous aur
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