. Dans les marches Tibetaines autour du Dokerla Novembre 1906-Janvier 1908 . était suppliciés. La moindre peineétait la mort simple. Pour un murmure, sur unsimple soupçon, on coupait la tête. Deux compa-gnies entières qui ne semblaient pas sûres furentexécutées avec leurs chefs. Tous ceux qui reve-naient dun engagement blessés par derrièreavaient immédiatement la tête tranchée. LeTchao fit périr ainsi plus de six cents de sespropres soldats. Cétait un grand trou dans soneffectif, mais il put maintenir ses troupes jusquàla fin du siège. Il y avait près de six mois que le siège étaitcommencé. Le


. Dans les marches Tibetaines autour du Dokerla Novembre 1906-Janvier 1908 . était suppliciés. La moindre peineétait la mort simple. Pour un murmure, sur unsimple soupçon, on coupait la tête. Deux compa-gnies entières qui ne semblaient pas sûres furentexécutées avec leurs chefs. Tous ceux qui reve-naient dun engagement blessés par derrièreavaient immédiatement la tête tranchée. LeTchao fit périr ainsi plus de six cents de sespropres soldats. Cétait un grand trou dans soneffectif, mais il put maintenir ses troupes jusquàla fin du siège. Il y avait près de six mois que le siège étaitcommencé. Le Tchao ne pouvait plus nourrir sessoldats et pensait à abandonner la place. Il ne luirestait plus qu a se suicider pour éviter le sort detout général vaincu, quand une occasion dem-ployer la ruse se présenta. Les assiégés avaient épuisé leurs provisionsdeau. Si les Chinois mangeaient leurs sandalesde paille, les Tibétains, eux, en étaient réduits àboire des liquides immondes. Ils envoyèrent unhomme demander du secours à Litang. Lhomme. LISSOU. MÉKONG TIBÉTAIN (Extrait des Bulletins et Mémoires de la Société dAnthropologie de Paris.) ANNEXE 181 fut pris et le message apporté au Tchao. Lesassiégés indiquaient la date et lheure de la nuità laquelle ils attendraient les secours. On nauraitquà se présenter à lheure dite et la porte seraitouverte. Le jour fixé par le message, deux cents soldatsse déguisèrent en Tibétains et se présentèrent àla porte, qui souvrit. Ils firent irruption dans laplace, suivis de près par le reste de larmée chi-noise. Ils massacrèrent tout ce quils rencon-trèrent, bonzes, femmes et enfants. Les Lamasse défendirent désespérément. Surpris pendantla nuit, ils neurent pas le temps de sarmer, cestà coup dongles et de dents quils se battirent. Le Tchao envoya aussitôt la nouvelle que toutétait exterminé, quil ny avait plus un bonze devivant, et le lendemain le pillage commença. Ondécouvrit alo


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