. Le Jardin des plantes : description. pas lents ou feignant de dor-mir, guette en même temps une malheureuse souris; ou qui, aprèssêtre frotté avec une affection apparente contre celui dont il solliciteles caresses, légratignc brusiiucment sil ne le quitte pour sautersur sa proie. Olivier entra dun air humble, le dos voûté et les yeux modeste-ment fixés sur le sol. En saluant le Balafré, il se montra si cérémo-nieux, quon aurait pu croire (|uil venait lui demander une félicita Lesly sur lexcellente coniliiile de son neveu pendant lachasse, conduite qui avait attiré lallention du roi


. Le Jardin des plantes : description. pas lents ou feignant de dor-mir, guette en même temps une malheureuse souris; ou qui, aprèssêtre frotté avec une affection apparente contre celui dont il solliciteles caresses, légratignc brusiiucment sil ne le quitte pour sautersur sa proie. Olivier entra dun air humble, le dos voûté et les yeux modeste-ment fixés sur le sol. En saluant le Balafré, il se montra si cérémo-nieux, quon aurait pu croire (|uil venait lui demander une félicita Lesly sur lexcellente coniliiile de son neveu pendant lachasse, conduite qui avait attiré lallention du roi. Là-dessus, il sar-rêta pour recevoir nue réponse, les yeux toujours baissés, et se con-tentant de jeter parfois un regard fnrtif sur (^/iienlin. — Ah! sécria le é. Sa ^Lijesté a eu du malheur de ne jiasluavoir eu auprès dClIe à la place de mon neveu; daprès ce quilme raconte, je vois quil a laissé tout faire au roi, tandis que jau-rais passé mon épieii au travers du corps de la bête. Ce sera une. 11 ù a l éiioiuic tluf ei la mu a sa cciiilurc. leçon pour Sa , qui (liuincra désormais uu iiicilleur cheval ,iun homme de ma taille. Ma grande rosse llamaiide aurait-elle ])usuivre les counurs normands du roi, malgré les coups déperon queje lui prodii;nais? (jest mal ordonné, maitre Olivier, et vous devriezfaire là-dessus des représentations à Sa Majesté. iMaitre Olivier ne répondit queu adressant au censeur téméraireun regard éipiivoiiue, accompagné dun léger signe de la main et dela tclè. (^ettc pantomime pouvait iuiplicpier également une adhésionaux observations iirécédenlcs , ou une invitation à ne pas les con-tinuer. Le barbier jeta sur Quentin un coup dœil plus perçant, en lui di-sant avec un étranijc sourire : — Ainsi donc, jeune homme, dans les circonstances pareilles àcelles daujcundhui, les Ecossais ont lhabitude de laisser leur princeen ;er: Oiientin était décidé à ue pas éclaircir laflairc


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