L'histoire ecclesiastiqve . ndant quon difïa-moit ainli les Chreftiens,&: neantmoins quilz eftoyent afleurez& fans paour à endurer tous tourmens,& la mort, confideré queilneftoit pis pofsible que telles gens fuftent charrielz &lubri-ques,ne mal quieftceluy aimant les voluptez, &lesluxures,&: mangeant par dehces chair humaine,qui aille volun-tiers â la mort,par laquelle il pert tout incotinent la volupté pourcaufe de laquelle il eft difFamé:ains plus toft Pil eftoit pofsible deuroit dcfirer& tacher de viure perpétuellement, & de tenir fe-cretc fa mauuaife vie,non pas foy offrira la m
L'histoire ecclesiastiqve . ndant quon difïa-moit ainli les Chreftiens,&: neantmoins quilz eftoyent afleurez& fans paour à endurer tous tourmens,& la mort, confideré queilneftoit pis pofsible que telles gens fuftent charrielz &lubri-ques,ne mal quieftceluy aimant les voluptez, &lesluxures,&: mangeant par dehces chair humaine,qui aille volun-tiers â la mort,par laquelle il pert tout incotinent la volupté pourcaufe de laquelle il eft difFamé:ains plus toft Pil eftoit pofsible deuroit dcfirer& tacher de viure perpétuellement, & de tenir fe-cretc fa mauuaife vie,non pas foy offrira la mort certaine. Et envn autre lieu dit le mefme autheur que lempereur Adrian ayantreceu lettres de Serenus Gratianus prelîdent dvne prouincequidemandoit quil deuoit faire des Chrcftiens,luy fît refponfe quilneftoitpas raifonnablequc iceulx Chreftiens non eftanscouaincuz daucun dclid,fans aucun iugement & fans les loix recite la teneur de lepiftre qui eft telle, . H. I Le qujrt Imc Vepilire de lEmpereur iyCânan^fdY UqueUe il deffcnt (j«c les -Chrcfliens vu,\ teneur de lcpiflre qu* Adrian lEmpereurvfcriuit à MiiiLitius Fuiidatus procofuldA-iîe : lay receu les lettres que mefcnuit tonpredecefleur, Serenus Gratianus liome tref-aotable: Sine veulx point paiïèr foubz lîlcn-ce la relation & différer la refponfe, à fin queles Innocens ne foyeut troublez & vexez: &ue Ion ne donne occalion aux calumniatcurs de pilier. Par ainlîî ceulx de la Prouince peuuét fouftenir ccfte leur requefte con-tre les ClireftienSj&eniugementles veulent accufer de quelquecrime , ie ne les deffens point : mais en cela ie ne permctz pointquilzy viennent par requefies & par clameurs. Car il eft beau-cop plus raifonnable ,quc fi aucun veult accufer,oncongnoi{îcdes crimes qui font obiicez. Parquoy fil ya quelquvn qui accufcles Chreftiens &preuuentqui!zayentfai6l aucune cliofe contreles Loix , tu les puniras félon leur
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