. Rosalba et autres contes . Jifliciles, venait souvent en aide à la pauvrefamille. Ce brave curé avait connu le père deJoseph et 5 occupait avec sollicitude des orpkelinsqii il avait laissés. L intelligence précoce de JOSEPHlavait frappé et il était touclié des efforts que le *^^ petit garç on taisait pour venir en aide à sa mère. i On lui confiait de petits travaux au presbytère,lui faisant ainsi gagner c|uelcjue argent, et le boncin-é lui avait appris à lire, à écrire, et bien d autresclioses encore qui lui seraient grandement utilesdans la vie. Le bon curé avait un faible: la musique, etil


. Rosalba et autres contes . Jifliciles, venait souvent en aide à la pauvrefamille. Ce brave curé avait connu le père deJoseph et 5 occupait avec sollicitude des orpkelinsqii il avait laissés. L intelligence précoce de JOSEPHlavait frappé et il était touclié des efforts que le *^^ petit garç on taisait pour venir en aide à sa mère. i On lui confiait de petits travaux au presbytère,lui faisant ainsi gagner c|uelcjue argent, et le boncin-é lui avait appris à lire, à écrire, et bien d autresclioses encore qui lui seraient grandement utilesdans la vie. Le bon curé avait un faible: la musique, etil passait des heures entières à jouer du lécoutaît avec grand plaisir. Le curé luiayant demandé un jour s il aimerait aussi àapprendre le violon, 1 enfant accepta joyeusement etfit de rapides progrès. Fort bien doué, JOSEPH avait une mémoireétonnante qui lui permit bientôt de jouer par cœur v^\^ llllli .:ill,Wi ta • \ i-N), i^\\#. les airs cjti il avait appiii. Dès ou il avaitun moment de loisir, il courait au èreet s emparait du violon cjuc le curé lui prêtaitvolontiers. -L hiver survint, la Kise souffla glacée, laneige tomba en abondance et, un soir, en rentrantdune visite dans la montagne, le vieux curé fut prisdun trisson. Il dut se mettre au lit avec unegrosse fièvre et fut longtemps très malade. Une foisen convalescence, il se sentit si faillie qu il navaitpas assez de force pour tenir son violon. Ce futun grand chagrin pour lui ; il demanda à JOSEPHde lui jouer les airs c|u il aimait, et le petit garçonvenait chaque jour faire un peu de musique à sonvieil ami. Les lorces du malade ne revinrent pas avecle printemps, comme on lespérait; il déclinait deplus en plus. Un soir, il demanda à JOSEPHd amener sa mère pour causer enseml>le de son avenir. Û •^,„^*f^^^^-^ ^«pm


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