Cologne . souvenir des massa-cres de-; Huns. A lorigine il nétait question que de 11 Vierges. Verssiècle, ces ii Vierges deviennent Comment expliquer cetétonnant miracle de la multiplication des Vierges? On a prétendu quece nombre extravagant de martyres, imméd tement adopté par lima-gination populaire, était une erreur fondée sur ce fait quune des com-les dUrsule se serait appelée Undecimella; les épigraphistes ontsoutenu de leur i que la légende était née de la lecture défectueusedune inscription tombale : XI M. V quil faut lire XI martyrum vir-ai et non XI millium virginum. Quoi quil
Cologne . souvenir des massa-cres de-; Huns. A lorigine il nétait question que de 11 Vierges. Verssiècle, ces ii Vierges deviennent Comment expliquer cetétonnant miracle de la multiplication des Vierges? On a prétendu quece nombre extravagant de martyres, imméd tement adopté par lima-gination populaire, était une erreur fondée sur ce fait quune des com-les dUrsule se serait appelée Undecimella; les épigraphistes ontsoutenu de leur i que la légende était née de la lecture défectueusedune inscription tombale : XI M. V quil faut lire XI martyrum vir-ai et non XI millium virginum. Quoi quil en soit, il est probable? te de plusieurs milliers de squelettes dans unenécropoleAger Ursulanus fut regardée comme une confirmation COLOGNE AU MOYEN AGE 21 de cette croyance. Les prétendues reliques des Vierges sont con-servées dans la Chambre dor (Goldene Kammer) de léglise de Sainte-Ursule quon appelait déjà au Xe siècle église des Saintes-Martyres (adsanctas viry-ines).. Peigne de consécration de Saint Héribert (Musée dart industriel). On sait la fortune singulière de cette lép/ende attendrissante danslhistoire de lart : elle inspire à Bruges Hans Memling qui enluminedexquises miniatures, la Châsse de lHôpital Saint-Jean, à VeniseVittore Carpaccio qui décore la Scuola di SantOrsola, à Cologne une 1 Carpaccio a peint une Cologne de fantaisie, tandis que dans les panneaux de Mem-ling qui a certainement visité Cologne, les fondsdarchitecture sont rigoureusementexacts. COLOGNE itude de peintres depuis Gûrgen von Scheiven jusquau Maître deSaint Séverin. Il suffirait, pour retracer fidèlement lévolution de la pein-ture colonaise, de comparer tout simplement les différents cycles de Sainte1 rsule conservés dans les Hglises et les Musées rhénans. La popularité de Saint Géréonet de Sainte Ursule fut éclipsée ce-pendant à partir du XIl siècle parle culte des Rois Mages dont lacathédrale de Cologne possède lesprécieux ossem
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