Oeuvres illustrées de George Sand . dit tranquillement sir Ralph enjetant son cigare; je suppose que cela lui est fort indif-férent. » Madame Delmare sentit le sang lui monter au visa.:e •elle feignit de chercher quelque chose dans le salon j etrevenant avec un maintien aussi calme quelle put se lecomposer : « Jimagine que cest une plaisanterie, dit-elle en trem-blant do tous ses membres. — Cest fort sérieux, au contraire; vous le verrez icidemain à onze heures. — Comment 1 cet homme qui sest introduit chez vouspour semparer de votre découverte, et que vous avezfailli tuer comme un malfaiteur?


Oeuvres illustrées de George Sand . dit tranquillement sir Ralph enjetant son cigare; je suppose que cela lui est fort indif-férent. » Madame Delmare sentit le sang lui monter au visa.:e •elle feignit de chercher quelque chose dans le salon j etrevenant avec un maintien aussi calme quelle put se lecomposer : « Jimagine que cest une plaisanterie, dit-elle en trem-blant do tous ses membres. — Cest fort sérieux, au contraire; vous le verrez icidemain à onze heures. — Comment 1 cet homme qui sest introduit chez vouspour semparer de votre découverte, et que vous avezfailli tuer comme un malfaiteur?... Vous êtes bien paci-fiques lun et lautre, doublier de pareils griefs! — Vous mavez donné lexemple, ma très-chère, enlaccueillant fort bien chez votre tante, où il vous a ) Indiana pâlit. « Je ne maltribuo nullement celte visite, dit-elle avecempressement, et jen suis si peu flattée quà votre placeje ne le recevrais pas. — Vous êtes toutes menteuses et rusées pour le plaisir «4 MvMr JfH//Li.£.ïî E le se leva ei se penclia sur leau, (lâge 23.) de lêtre ! Vous avez dansé avec lui pendant tout un bal,m*a-t-on dit.—On vous a trompé. — Eh! cest votre tante elle-même! Au reste, ne vousen défendez pas tant; je ne le trouve pas mauvais, puis-que votre tante a désiré et aidé ce rapprochement entrenous. 11 y a longtemps que M. de Ramièrc le ma rendu, sans ostentation et presque à mon insu, desservices importants pour mon exploitation ; et comme jene suis pas si féroce que vous le dites, comme aus^^ije neveux pas avoir dobligations à un étranger, jai songé àmacquitter envers lui. — Et comment? — En men faisan?- un ami, en allant à Cercy ce matinavec sir Ralph. Nous avons trouvé là une bonne femmede mère qui est charmante, un intérieur élégant et riche,mais sans faste, et qui ne sent nullement ror.:ueil des vieuxnoms. Après tout, cest un bon enfant que ce Ramière,et je lai invité à ven


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