Mœurs, usages et costumes au moyen âge et à l'époque de la renaissance . tres, que la protec-tion des rois, des princes et des seigneurs avait seule encouragés jusque-là.On vit alors les Groslier à Lyon, les de Thou et les Séguier à Paris, malgréleur origine bourgeoise, se montrer les protecteurs aussi zélés que judicieuxdes poètes, des savants et des artistes. Une description de Paris au milieu du quinzième siècle cite, parmi les plussplendides demeures de cette capitale, les hôtels bourgeois de Juvénal desUrsins (fig. 62), de Bureau de Dampmaftin, de Guillaume Seguin, de Mille VIE PRIVÉE.


Mœurs, usages et costumes au moyen âge et à l'époque de la renaissance . tres, que la protec-tion des rois, des princes et des seigneurs avait seule encouragés jusque-là.On vit alors les Groslier à Lyon, les de Thou et les Séguier à Paris, malgréleur origine bourgeoise, se montrer les protecteurs aussi zélés que judicieuxdes poètes, des savants et des artistes. Une description de Paris au milieu du quinzième siècle cite, parmi les plussplendides demeures de cette capitale, les hôtels bourgeois de Juvénal desUrsins (fig. 62), de Bureau de Dampmaftin, de Guillaume Seguin, de Mille VIE PRIVÉE. 99 Baillet, de Martin Double, et notamment celui de Jacques Duchié, qui, dansson merveilleux logis, sis en la rue des Prouvaires, avait réuni, à grandsfrais, des collections de tous genres : collections darmes, dinstruments demusique, de meubles anciens, doiseaux rares, de tapisseries et dobjetsdart. Dans chaque église de Paris, et Paris comptait plus de cent églises, lesprincipales chapelles avaient pour fondatrice telle ou telle famille célèbre de. Fig. 64. — La Vie deschamps, fac-similé dune gravure en bois de lédition de Virgile, in-Iolio, publiée à Lyon en 1517. lancienne bourgeoisie, qui y faisait célébrer journellement une ou plusieursmesses ou obits en lhonneur de ses membres décédés. Dans les cimetières,dans celui des Saints-Innocents principalement, les monuments funèbresde ces familles de la bourgeoisie parisienne constituaient de somptueuses,concessions, avec des monuments chargés dépitaphes où les vivantsfaisaient assaut de vanité au nom des morts. Tout le monde connaissaitla tombe historiée de Nicolas Flamel et de Pernelle sa femme (fig. 63),la Croix de Bureau, lépitaphe dYolande Bailly trépassée en 1514., à ÎOO MŒURS ET USAGES. lâge de 88 ans, « laquelle a vu ou pu voir 295 enfants issus delle, » etc. Les fondations pieuses de la ville de Paris offrent, du reste, plus dun dé-tail curieux et caractéristique po


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