. Bulletin de la Société botanique de Genève. ision,parallèlement à la surface; la poche sagrandit ainsi toujours plus; néeà lintérieur des tissus, elle arrive parfois jusquà Pépiderme. Les piècesflorales qui possèdent ces poches ont un système conducteur ré le Poli/gala obovala, elles se rencontrent dans la paroi de lovaire,dans la carène et dans les trois sépales extérieurs; les ailes et lespétales supérieurs nen ont pas (fig. 15). Chez Polygala timouloides, toutes les pièces delà fleur en possèdent,sauf les étamines où nous nen avons jamais trouvé. Ici, leur nombre et leurposition
. Bulletin de la Société botanique de Genève. ision,parallèlement à la surface; la poche sagrandit ainsi toujours plus; néeà lintérieur des tissus, elle arrive parfois jusquà Pépiderme. Les piècesflorales qui possèdent ces poches ont un système conducteur ré le Poli/gala obovala, elles se rencontrent dans la paroi de lovaire,dans la carène et dans les trois sépales extérieurs; les ailes et lespétales supérieurs nen ont pas (fig. 15). Chez Polygala timouloides, toutes les pièces delà fleur en possèdent,sauf les étamines où nous nen avons jamais trouvé. Ici, leur nombre et leurposition varient dune fleur àlautre, mais elles sont toujoursnombreuses, très rapprochéesles unes des autres; plusieurs,deux à trois, peuvent même sesouder; dans lépaisseur dunemême pièce, on peut en comp-ter jusquà trois séries super-posées. Lovaire peut porter surson pourtour cinq à six glan-des. Laxe même de la grappeen renferme. On a signalé ces poches sécré-trices chez plus dune espècedes groupes suivants :. Fig. 14. — Securidaca : Coupes transvei •sales dune fleur. 1 : Apparition despétales latéraux. 2 : Leur libération etnervation. Orthopoly gala Section I A Galioideae B TimoutoideaeD TrichospermaeI EricoideseSection III Hebecarpa Subsection : Euhebecarpa Polygala macradenia Polygala glandulosaToutes ces espèces sont américaines. (37) B. JAUCII. ANATOMIE ET BIOLOGIE DES POLYGALACKES 83 Ce tissu sécréteur rapprocherait les Polygalacées des Térébinthinéestout spécialement des Rutacées, qui ont aussi des poches lysigènes*réparties dans toutes les pièces cle la fleur. De plus, cette famille possèdeaussi un disque annulaire intrastaminal, un gynophore plus ou moins
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