. Le Nu au salon. rdent le chemin,Monte et se répand dans la plaine,Un souffle où se confond lhaleineDe la violette et du jasmin.• — Quand, sous la feuillée endormie,Xous marcherons dun pas discret,Tous les parfums de la forêtSéveilleront, pour tembaumer, ô mon amie! La constante poésie dont est toujours empreint le ta-lent de M. Raphaël Colliu et qui en fait un des interprètesles plus délicats de la nudité féminine est plus vivant icique jamais, dans ce beau corps souple et jeune dune in-flexion si gracieuse, dune matité de chair réalisant sibien ce quHenner, cet autre admirable peintre du nu
. Le Nu au salon. rdent le chemin,Monte et se répand dans la plaine,Un souffle où se confond lhaleineDe la violette et du jasmin.• — Quand, sous la feuillée endormie,Xous marcherons dun pas discret,Tous les parfums de la forêtSéveilleront, pour tembaumer, ô mon amie! La constante poésie dont est toujours empreint le ta-lent de M. Raphaël Colliu et qui en fait un des interprètesles plus délicats de la nudité féminine est plus vivant icique jamais, dans ce beau corps souple et jeune dune in-flexion si gracieuse, dune matité de chair réalisant sibien ce quHenner, cet autre admirable peintre du nuféminin a toujours cherchée, lunité de ton dun boutdune figure à lautre. Heureux, lartiste qui peut prendrepour épigraphe de son œuvre, ce vers superbe de Victor Hugo : Chair de la femme ! argile ideal 1 ô merveille ! Car en vérité, ce vers est celui qui mérite dêtre inscrit dans limmortelle dureté du marbre, au seuil du temple que ladmiration des âges éleva à limmortelle Beauté !.
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