. Bulletin de la Société belge de géologie, de paléontologie et d'hydrologie. Geology; Paleontology. SÃANCE DU 21 NOVEMBRE i911. 307 résistance à rentraînement qu'oppose la cohérence de la roche. Cette résistance à l'entraînement n'étant pas partout la même dans la tranche superficielle, il en résulte un reploiement courbe, comme le montre le croquis ci-dessous (fig. 2).. FiG. 2. Si nous examinons trois points situés sur le même joint de stratifi- cation primitivement rectiligne, A, B et C,nous voyons qu'ils exécutent, dans le sens de la pente, des chemins A A', BIV et CC, qui s
. Bulletin de la Société belge de géologie, de paléontologie et d'hydrologie. Geology; Paleontology. SÃANCE DU 21 NOVEMBRE i911. 307 résistance à rentraînement qu'oppose la cohérence de la roche. Cette résistance à l'entraînement n'étant pas partout la même dans la tranche superficielle, il en résulte un reploiement courbe, comme le montre le croquis ci-dessous (fig. 2).. FiG. 2. Si nous examinons trois points situés sur le même joint de stratifi- cation primitivement rectiligne, A, B et C,nous voyons qu'ils exécutent, dans le sens de la pente, des chemins A A', BIV et CC, qui sont d'autant plus longs que le point considéré est plus près de la surface. Cette différence dans le chemin parcouru est aisée à expliquer : \° parce que l'action de la gelée se fait sentir avec une intensité d'autant moindre qu'on s'écarte de la surface; 2*^ parce que la fréquence de l'action de la gelée est plus grande en se rapprochant de la surface, car plus on est près de cette surface et moins la gelée doit être forte pour se faire sentir; 3° enfin la roche, par suite des inlluences météoriques, étant d'autant plus altérée et plus meuble qu'o)i approche davantage de l'affleurement, la résistance à l'entraînement opposée par la cohérence de la roche diminue d'autant en s'écartant de la roche saine de la profondeur. La gradation dans l'action variant régulièrement avec la profondeur, il en résulte une courbe de reploiement. Toutes les roches ne sont pas également susceptibles de présenter ces phénomènes. 11 en est, par exemple les schistes, qui les présentent avec une amplitude et une fréquence telles qu'on est obligé d'en tenir compte dans la pratique. Tl faut bien se garder de vouloir déterminer l'allure en profondeur de roches schisteuses par l'observation d'affleu- rements situés sur des pentes, k la surface ou à faible profo
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