Oeuvres de Rousseau . ne craignez pas de vous laifTer touchef fait difparokce une gloire importune.!? Ceft à lamour de rapprochcE ;. Ce que fépare la fortune. JUPITER^ Venez partager avec moîCet honneur , quen nailfant, jai reçu de Cybèfe-, Pour premier gage de ma foi,Recevez aujourdhui le tiirp dimmortelle, EUROPE^ Ah î ne me privez point de lunique fecourr Où je pourrois avoir recours,Si vorte cœur pour moi fe laflbit dêtre tendre»Vous dire qu^ je crains votre légèreté , .NeflCe pas affèz faire entendraQue je crains limmortalité î JUPITER. Non, rîen naffblblira lardeur dont je vous


Oeuvres de Rousseau . ne craignez pas de vous laifTer touchef fait difparokce une gloire importune.!? Ceft à lamour de rapprochcE ;. Ce que fépare la fortune. JUPITER^ Venez partager avec moîCet honneur , quen nailfant, jai reçu de Cybèfe-, Pour premier gage de ma foi,Recevez aujourdhui le tiirp dimmortelle, EUROPE^ Ah î ne me privez point de lunique fecourr Où je pourrois avoir recours,Si vorte cœur pour moi fe laflbit dêtre tendre»Vous dire qu^ je crains votre légèreté , .NeflCe pas affèz faire entendraQue je crains limmortalité î JUPITER. Non, rîen naffblblira lardeur dont je vous aîme 5î*en jure par lamour, jen jure par vous-même:.PuilTe expifer Taftre brillant du que ma tendrefle expire I Puiflai-je voir la fin de mon empire ^Avant la fin de mon. an\oiu: i CÂir T A T E s* TOUS D EUX. 155 Que de notre bonheur lamour feul foit le maître |Quà jamais notre enceny brûle fur Ces- autels-îPuiilent nos feux être immortels,Coniine le dieu qui tés fil Hâître 1. i-i JJ4 CAKTATESé Cantate XX. SUR UN BAISER. F. An un baifer ravi Tur les lèvres dIris,De ma fidèle ardeur jai dérobé le prixjMais ce plaifir charmant a pafTé comme un fonge,Ainfî je doute encor de ma félicité :Mou bonheur fut trop grand pour nêtre quun menfon;Mais il dura trop peu pour une vérité. Amour, ceux que tu captivesSoufl&ent des maux trop cruels jLeurs douceurs font fugitives,It leurs tourmens éternels* Après de mortelles peines ,Tu feins de combler nos voeux 5Mais tes rigueurs font certaines ,Et tes plaifîrs font douteux. Amour, ceux que tu captivesSouffrent des mflux trop cruels \leurs douceuis font fugitives£( leurs touimens éterneU. I Cantate s. 555 ^uî peut donc mafFranchir de cette inquiétude Qui rend mon bonheur incertain îîcîs f guérifïez-moi dune peine fl rude :Le remède eft en votre maia. Si fur cette bouche adorable ,Que Vénus prit foin dembellir fJe pouvois encore cueillirQuelquautre faveur plus durable tCette douce f


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