Relations de la Louisiane, et du fleuve Mississipi : où l'on voit l'état de ce grand Païs & les avantages, qu'il peut produire &c . es plus chétifs de ces ani-maux , & ils en emportent les meilleursmorceaux dans leurs villages , à plus dedeux cens lieues de lendroit , où ils ontchalIé. XXVI. Ceux qui habitent dans le Nord,pèchent dune autre manière que ceux duSud. Les premiers pèchent toutes fortesde poiffons avec des lacets,des lilets,&des harpons comme dans lEurope, lis en pren-nent aufli quelquefois avec des lignes.: maispeu. Je leur en ai vu pécher,dune maniè-re aflez plaifante. Ils prenne
Relations de la Louisiane, et du fleuve Mississipi : où l'on voit l'état de ce grand Païs & les avantages, qu'il peut produire &c . es plus chétifs de ces ani-maux , & ils en emportent les meilleursmorceaux dans leurs villages , à plus dedeux cens lieues de lendroit , où ils ontchalIé. XXVI. Ceux qui habitent dans le Nord,pèchent dune autre manière que ceux duSud. Les premiers pèchent toutes fortesde poiffons avec des lacets,des lilets,&des harpons comme dans lEurope, lis en pren-nent aufli quelquefois avec des lignes.: maispeu. Je leur en ai vu pécher,dune maniè-re aflez plaifante. Ils prennent une four-che de bois , aux deux pointes de laquelleils difpofent un lacet, à peu prés de mêmequon les accommode en Europe , pourprendre des perdrix. Eûluitc ils ia met-tent dans leau : quand le po!iron,qui y cfl?en beaucoup plus grande abondance que dansnos Rivières , vient à paflèr, & que lesSauvages Tentent quil eft entré dans le la-cet , ils tirent cette efpéce de pinfette , 6cle pcilïon y relK pris par les Ouïes. LesIro^uois fç fçrvtnt aulÛ daas k teins de la ?î4<r/?.-XX 3r^-J-#. Ml ss I SvS I Fî.• 329 die dun filet de quarante ou cinquantebraf-fes quils po(ent dans un grand Canot debois. Après cela ils les étendent en ovaledans les endroits commodes des RivieresiJai fouvem admiré leur adrelîe à cet é prenoient quelquefois plus ds quatre censpoilîons blancs , plus grands que nos Car-pes ordinaires , entre autres plulieurs Etur*geons, quils attiroient fur le bord de la Ri-vière ax^c dt*s filets compofez ïir de cette manière , il faut que prennent les deux extremitezdecesâlets en les entortillant adroitement. Ilsprennent ainfi quantité de poifîons, dans laRivière, de Niagara , qui font dune bontdextraordinaire. La pèche eft fi abondante en cet endroit jquelle pourroit fournir des plu-lieurs cfpeces à la plus grande Ville de TEu-rope. Il ne faut pas sen étonner. Lespoiflbns mont
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