Relations des Jsuites contenant ce qui s'est pass de plus remarquable dans les missions des pres de la Compagnie de Jsus dans la Nouvelle-France . RELATION DS GE OVi SEST PASSE EN LA NQVVSLLE FiRANGE EN LANNEE 1640. AY R. PERE PROYINCIAL de la Compagnie de lesus de ]a prouince de le P. Barthélémy Yimont, de la mesme Compagnie, SVPERIEYR DE LA RESIDENCE DE KeBEC. (*) Mon R. Père, e croyois questant cîes-[chargé du fardeau dela Supériorité, io se-rois ensuite deliuré des, soins de la Relation queV. R, exige de nous, et;, quvne grande partiede la France attendI auec quelque passion ; m
Relations des Jsuites contenant ce qui s'est pass de plus remarquable dans les missions des pres de la Compagnie de Jsus dans la Nouvelle-France . RELATION DS GE OVi SEST PASSE EN LA NQVVSLLE FiRANGE EN LANNEE 1640. AY R. PERE PROYINCIAL de la Compagnie de lesus de ]a prouince de le P. Barthélémy Yimont, de la mesme Compagnie, SVPERIEYR DE LA RESIDENCE DE KeBEC. (*) Mon R. Père, e croyois questant cîes-[chargé du fardeau dela Supériorité, io se-rois ensuite deliuré des, soins de la Relation queV. R, exige de nous, et;, quvne grande partiede la France attendI auec quelque passion ; maisnostre R. P. Supérieur mafait veoir que ceste conse-quence nestoit point néces-saire, si bien que nonob-stant quil la pût dresser auec auantage ayant desiavne grandecognoissance du pays et desSaunages, il sest encore reposésur moy pour ceste année, dans lem-pressement de ses affaires, du tribut dontles affections de V. R. et dune infmitéde personnes de mérite et de condition (*) Daprès lédition de Sébastien Cramoisy, publiée à Paris en lannée 1641. Relation—1640. A. nous rendent redeuables. le doute fortsi nous aurons vn assez grand fonds pourfaire ceste rente annuelle, si ce nestquon ayme les redites, car les subietsse trouuans fort semblables, les discoursne sçauroient pas auoir vne grande di-uersilé, quand les Sauuages se seionttous réduits comme il arrivera quelqueiour si on les secourt fortement ie nesçay plus ce quon pourroit remarquersinon leurs bonnes actions, qui pourauoir beaucoup de ressemblances pour-roient causer du degoust. Pleut à Dieuque nous fussions dans ceste peine, etque tous ces panures Barbares, fussentau point que nous les souhaitions, àpeine de ne produire leurs actions quàla veuë du Ciel et de nen parler quàceluy auquel on ne les peut entrons en discours. Relation de la Nouuelîe CHAPITRE I. Du Voyage et de Varriuée de la Flotteen la Nouuelîe France. Le Père René Menart estant arriué nous a rac
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