Recueil des oeuvres de Madame Du Boccage . londe écumante fort par les narri-nes , & dont un Triton le fouet en main a piineà reprimer la fuicur : lautre, limage du calme,vomit paihblcmcnt la lourcc qui labreuve, & laiflc O iij ir4 L I T T « s s au Triton fon condufteur le temps de jouer de fatrompe. Toutes les figures irrégulièrement groupécidans un lac rempli par les flots quelles vomiftcnt ,font leffet le plus majcftucux , le plus raviiïantquune imagination poétique puifle sen les ftatucs allégoriques qui décorent le fron-tifpice , règne Agrippa qui fit venir cette «auexcellent


Recueil des oeuvres de Madame Du Boccage . londe écumante fort par les narri-nes , & dont un Triton le fouet en main a piineà reprimer la fuicur : lautre, limage du calme,vomit paihblcmcnt la lourcc qui labreuve, & laiflc O iij ir4 L I T T « s s au Triton fon condufteur le temps de jouer de fatrompe. Toutes les figures irrégulièrement groupécidans un lac rempli par les flots quelles vomiftcnt ,font leffet le plus majcftucux , le plus raviiïantquune imagination poétique puifle sen les ftatucs allégoriques qui décorent le fron-tifpice , règne Agrippa qui fit venir cette «auexcellente de huit milles de Rome, & la figuredune Vierge qui découvrit cette fourcc, doU luivient le nom à.Aquii virginc. Le Pape régnant a faitrevêtir & environner de marbre les bords de cettemerveilleufe fontaine dont lingénieux Salvi , parlordre de Clément XII, fut lAichitecte. En voicitrop pour aujourdhui ; les forces me manquentplus que la matière. Le tourment que je medonne me plaît 5c me maigrit. s U H L 1 T A L I S. iî VINGT-TROISIEME LETTRE. Dt Rome ce 20 Juillet 1757. \7 V Ous me demandez fur-tout, ma cherc Sœur,de vous inftruire de ce qui raeft perlbnnel ôc desobjets qui me frappent le plus : tâchons de vouscontenter. Le peu que je vous des monu-ments publias que jexamine avec foin pour vousen rendre compte, & ce quon men dit ( dontje ne garantis pas la préciUon ) , vous exciterontdu moins à la chercher dans des Ecrivains plusexaCiS. Si par mes erreurs vous êtes trompée, jele ferai avant vous. Je ne puis, vous le peufezbien, me livrer aux ornements menfongers re-prochés aux voyageurs, trop de témoins feroienten état de me ramener à la vérité. Lété vous a lans doute fait quitter notre bonneville de Rouen, patrie des Corneilles , des Fon-tcnellcs , 8cc. pour vos champs moins fecoads engrands hommes, mais peuplés de gens utiles. Lepremier de vos cultivateurs qui fut en tranlpoxtei O iiij tl6 L Z T T K E S le bfurrc de les o


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