L'héroïsme de la bienheureuse Jeanne d'Arc . e de Dieu; Dieu était lau-teur de sa mission. Et de nouveau, de touteson énergie, elle affirma ses révélations \ Le feu fut allumé, les flammes montèrentautour delle; et jusquau dernier momentelle proclama sa mission divine. Elle affirmala vérité de ce qui lui venait de Dieu, et parcequelle revendiqua les droits de Dieu ellesubit la mort. Jhesus! Jhesus! Jhesus! 2. « Ne te chaille pas de ton martyre, lui di-saient ses Voix, tu ten viendras enfin auroyaume du paradis 3. » 1. Dép. dIs. de la Pierre. Procès II, 303; de Manchon,ibid. III, 150.; de Ladve
L'héroïsme de la bienheureuse Jeanne d'Arc . e de Dieu; Dieu était lau-teur de sa mission. Et de nouveau, de touteson énergie, elle affirma ses révélations \ Le feu fut allumé, les flammes montèrentautour delle; et jusquau dernier momentelle proclama sa mission divine. Elle affirmala vérité de ce qui lui venait de Dieu, et parcequelle revendiqua les droits de Dieu ellesubit la mort. Jhesus! Jhesus! Jhesus! 2. « Ne te chaille pas de ton martyre, lui di-saient ses Voix, tu ten viendras enfin auroyaume du paradis 3. » 1. Dép. dIs. de la Pierre. Procès II, 303; de Manchon,ibid. III, 150.; de Ladvenu, ibid. III, 170. 2. Dép. de Delachambre, ibid. III, 52; de Ladvenu, , 9; de Leparmentier, ibid. III, 186. 3. 14 mars, ibid. I, 155. — ce Pertinet autem ad rationemmartyrii ut aliquis firmiter stet in veritate et justitia contraperseqûentium impetus ». S. Thomas, Sum. Theol. 2, 2, , a. 1. LHÉROÏSME DE JEANNE 55 Et le peuple sécria : « Nous avons brûléune sainte M » 1. Dép. de Cusqnel. Procès III, APPENDICE français de la prétendue cédille. « Toute personne qui a erré et mespris en la foy chres-tienne, et depuis, par la grâce de Dieu, est retournée enlumière de vérité et à lunion de nostre mère saincte Eglise,se doit moult bien garder que lennemi denfer ne le rebouteet face recheoir en erreur et en damnacion. Pour ceste cau-se, je Jehanne, communément appellée la Pucelle, misérablepécherresse, après ce que jay cogneu les las de erreur on-quel je estoie tenue, et que, par la grâce de Dieu, sui re-tournée à nostre mère saincte Eglise, affin que on voye quenon pas fainctement, mais de bon cuer et de bonne volonté,sui retournée à icelle, je confesse que jay très griefmentpéchié, en faignant mençongeusement avoir eu révélacions etapparicions de par Dieu, par les anges et saincte Katherineet saincte Marguerite, en séduisant les autres, en créantfolement et légièrement, en faisant supersticieuses
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