. Mémoires sur le siècle de Louis XIV et la régence; . celui qui avait donné la boîte, ou ilsfurent contenus avec une exactitude si générale quils ne lattei-gnirent point. La rumeur sen restreignit même dans un cerclepeu étendu. On espérait toujours beaucoup dune princesseadorée, et à la vie de laquelle tenait la fortune diverse suivantles divers états de ce qui composait ce petit cercle. Elle prenaitdu tabac à linsu du roi, avec confiance, parce que M°e de Main-tenon ne lignorait pas ; mais cela lui aurait fait une vraie affaireauprès de lui sil lavait découvert ; et cest ce q


. Mémoires sur le siècle de Louis XIV et la régence; . celui qui avait donné la boîte, ou ilsfurent contenus avec une exactitude si générale quils ne lattei-gnirent point. La rumeur sen restreignit même dans un cerclepeu étendu. On espérait toujours beaucoup dune princesseadorée, et à la vie de laquelle tenait la fortune diverse suivantles divers états de ce qui composait ce petit cercle. Elle prenaitdu tabac à linsu du roi, avec confiance, parce que M°e de Main-tenon ne lignorait pas ; mais cela lui aurait fait une vraie affaireauprès de lui sil lavait découvert ; et cest ce quon craignaiten divulguant la singularité de la perte de cette boîte. Le II, la princesse était si mal quon lui parla des sacre-ments. LE P. La Rue, jésuite, son confesseur et quelle avait toujoursparu aimer, sapprocha delle pour lexhorter à ne différer passa confession. Elle le regarda, répondit quelle lentendait bienet en demeura là . La Rue lui proposa de le faire à lheure mêmeet nen tira aucune réponse. En homme desprit il sentit ce que. MARIE ADÃLAÃDE DE SAVOIEDUCHESSE DE BOURGOGNE (EN 1709i Musée de Versailles PAR SANTERRI SAINT-SIMON â TOMIi 11. IGl MORT DE LA DAUPHINE cétait, et en homme de bien il tourna court à linstant. Il lui ditquelle avait peut-être quelque répugnance à se confesser à lui,quil la conjurait de ne sen pas contraindre, surtout de ne pascraindre quoi que ce soit là -dessus ; quil lui répondait de prendretout sur lui ; quil la priait seulement de lui dire qui elle voulait,et que lui-même Tirait chercher et le lui amènerait. Alors ellelui témoigna quelle serait bien aise de se confesser à M. Bailly,prêtre de la mission de la paroisse de Versailles. Cétait unhomme estimé, qui confessait ce qui était de plus régulier à lacour, et qui, au langage du temps, nétait pas net du soupçonde jansénisme, quoique fort rare parmi ces barbichets^. Il con


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