Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . des de forêt à Dus-seldorf un autre schème, lorsquil composait en premier lieu par larrange-ment de lumière. Les arabesques sont créées par 1 éclairage qui tombecie derrière parmi les arbres. Dordinaire, la lumière est située au centredu tableau ; des deux côtés, des taches de couleurs apparaissent, endes transitions délicates, formant des masses légèrement fondues lesunes dans les autres. (Fig. 66.) Pas de ligne qui tranche ; seule la dis-tribution des taches domine. Cest par sa mobilité, par son animation 18 138 LA NATURE. drama


Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . des de forêt à Dus-seldorf un autre schème, lorsquil composait en premier lieu par larrange-ment de lumière. Les arabesques sont créées par 1 éclairage qui tombecie derrière parmi les arbres. Dordinaire, la lumière est située au centredu tableau ; des deux côtés, des taches de couleurs apparaissent, endes transitions délicates, formant des masses légèrement fondues lesunes dans les autres. (Fig. 66.) Pas de ligne qui tranche ; seule la dis-tribution des taches domine. Cest par sa mobilité, par son animation 18 138 LA NATURE. dramatique que cela se fait valoir. Il y parvient avec sa légère distri-bution de lumière et ses menus contrastes. A Paris, il concentre tous ses efforts à exprimer des effetsdynamiques de plus en plus vigoureux. Il soccupe des variationsde larrangement de la lumière. Dun tableau à lautre, il modifie lestraits particuliers des formes, le style de son œuvre, pour ainsi en conservant les anciennes formes il en crée de nouvelles ; il. 6y. sous-bois. dirige la lumière vers le plan central, mais sa distribution nen restepas moins riche et variée. (Fig. 67.) Cest surtout dans ses profondeursde forêt que nous rencontrons cette forme, où la masse de tons rendueavec un souci de détail nest nulle part ailleurs aussi simplifiée pourparaître stylisée ; mais en observant attentivement et en rendant latmo-sphère, le coloris et la lumière, il apporte de riches variations dans leffetharmonieux des tons. Cependant dans un autre schème, il sefforce déjà plus vigoureuse-ment de parvenir à leffet de larabesque. (Fig. 68.) Lespace est par-tagé en deux masses, lune plus haute et plus mince, lautre plus large LA NATURE. 139 et plus courte ; elles sont symétriquement coupées en deux, mais sansse toucher : une petite ouverture laisse voir la limite du ciel. Par cettedisposition, il éveille dans lâme limpression de linfini, il donne de laprofondeur à les


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