. Louis XIV en Flandres : les institutions, les hommes et les méthodes dans une province nouvellement annexée, 1667-1708 ; affaires militaires, administratives, commerciales, politiques, judiciaires, ecclésiastiques et diplomatiques. ntendantde réprimander très sévèrement lingénieur Chazerat et mêmede le menacer de prison ; quant aux soldats, sils faisaient lamoindre insulte à Voilant, il fallait les faire pendre *. M. Le Pele-tier fut très surpris quune telle bagatelle ait fait tant de bruit ; lachose lui avait paru si peu importante, quil nen avait même pasrendu compte ; mais il répondit cla


. Louis XIV en Flandres : les institutions, les hommes et les méthodes dans une province nouvellement annexée, 1667-1708 ; affaires militaires, administratives, commerciales, politiques, judiciaires, ecclésiastiques et diplomatiques. ntendantde réprimander très sévèrement lingénieur Chazerat et mêmede le menacer de prison ; quant aux soldats, sils faisaient lamoindre insulte à Voilant, il fallait les faire pendre *. M. Le Pele-tier fut très surpris quune telle bagatelle ait fait tant de bruit ; lachose lui avait paru si peu importante, quil nen avait même pasrendu compte ; mais il répondit clairement que Chazerat navaitpas tant de torts que Voilant le prétendait. M. de Chazeratétait un gentilhomme dAuvergne, plus riche de titres queclécus, qui, étant lieutenant réformé de cavalerie, sétait faitrecevoir ingénieur ; il commença à correspondre directementavec le ministre à partir du 7 février 1669 2, ce qui montre que 1. A la réflexion, le ministre jugea sans doute la chose un peu dure;il ratura le mot « pendre » et écrivit : « punir ». 2. La correspondance de Louvois et de Chazerat se trouve à la Clermont-Ferrand. — Extraits analytiques publiés par Ciiotard, 1 , aeu p* o x — — 19 - son rôle était de quelque importance. Voici ce qui sétait exac-tement passé : sitôt que la gelée eût endommagé les parpaings,Chazerat en fit la visite avec un maître carieur et trouva quele compte des parpaings gâtés montait à Voilant, « à quiChazerat navait pas le bonheur de plaire », examina à peine lachose et dit quil ny en avait pas En voyant cette dis-proportion, M. Le Peletier intervint et obligea Voilant et Cha-zerat à aller encore de carrière en carrière avec le chevalierde Montgivrault ; ils séchauiïèrent lun contre lautre et sedirent des choses fâcheuses. Dans le fond, Voilant sécartaitplus de la véiité que Chazerat ; mais il prétendait ne considérercomme gâtés que les parpa


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