Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . ace du troisième, qui commence à lempire dAu-guste. M. Duchesne a inséré cette description des Gaules P- lei-dans son premier volume des historiens de France. RobertCœnal la copiée page -133 de son histoire. Nous avons trouvé cette chronique bien moins étenduedans un manuscrit de la bibliothèque du Roi, cotté manuscrit qui est très-ancien, peut passer pour origi-nal. Le titre en lettr


Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . ace du troisième, qui commence à lempire dAu-guste. M. Duchesne a inséré cette description des Gaules P- lei-dans son premier volume des historiens de France. RobertCœnal la copiée page -133 de son histoire. Nous avons trouvé cette chronique bien moins étenduedans un manuscrit de la bibliothèque du Roi, cotté manuscrit qui est très-ancien, peut passer pour origi-nal. Le titre en lettres majuscules de la même antiquité,est ainsi conçu : hicipit liber historiœ ecclesiasticœ, gesto-rnmque Romanorum atqiie Franconim, comprehensus bre-viter ab Hiigone de sancta Maria. Suit lépitre dédicatoire (1) Ecclesiaslicam relegens hislorinm à imiltis historinlogis editam. it modisvariis cnmpreheiisam, hoc uno rutuniine decrevi coaictare et coadunalis iiiihiquhm plurimis libris de/lurare, veritatùque medxillam de singulis eorumdem aucturum rtrbis, quibusdam in lucU, aliquandorerà sermonibus meis. Tome X. P p XII SIECLE. 298 HUGUES DE SAINTE MARIE,. dont personne na parlé jusquà présent, à Adèle comtessede Chartres, de Blois et do Mcaux, princesse qui cultivoitles lettres, et avoit la réputation de ienune sçavante. « IlB est bien juste, lui dit lauteur, sérénissime princesse, que» je vous offre cet ouvrage préférablenieut à toute autre;j> à vous qui êtes la plus distinguée de notre siècle, parx votre naissance ci votre vertu ; et qui relevez léclat de» votre rang- par lamour que vous avez pour les lettres. »La suite de lépitrc dédicatoire confirme ce que nous avonsdéjà remarqué, que Hugues sétoit proposé dans son his-toire dinstruire des principaux mystères de la religion (^ ).II entre là-dessus dans un détail quil seroit trop long derapporter. Dans le manuscrit du roi, lhistoire nest div


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