. Histoire naturelle des mammifères, avec l'indication de leurs moeurs, et de leurs rapports avec les arts, le commerce et l'agriculture;. Mammals. Lorsque le Malbrouck est à terre il se lient toujours sur ses quatre pattes; comme il est essen - licllemeut organisé pour vivre sur les arbres et pour y grimper, sa marche n'a point d'aisance. Ses jambes de derrière étant plus longues que celles de devant, il eu résulte que la partie antérieure de son corps ne peut pas, dans ses mouvements, se conformer à ceux de la partie postérieure et que celle-ci s'avance beaucoup plus que l'autre, ce qui le f


. Histoire naturelle des mammifères, avec l'indication de leurs moeurs, et de leurs rapports avec les arts, le commerce et l'agriculture;. Mammals. Lorsque le Malbrouck est à terre il se lient toujours sur ses quatre pattes; comme il est essen - licllemeut organisé pour vivre sur les arbres et pour y grimper, sa marche n'a point d'aisance. Ses jambes de derrière étant plus longues que celles de devant, il eu résulte que la partie antérieure de son corps ne peut pas, dans ses mouvements, se conformer à ceux de la partie postérieure et que celle-ci s'avance beaucoup plus que l'autre, ce qui le force à porter alter- nativement son train de derrière à droite et à gauche, lorsqu'il veut s\uancer lentement, ou a s'élancer par sauts lorsqu'il veut courir. Cette conformation, si peu favorable pour un Animal destiné à vivre à terre, l'est beaucoup au contraire pour ceux qui doivent se tenir sur les arbres ; l'excédant de la longueur des jambes de derrière sur celles de devant ne nuit point pour grimper, il donne au contraire le moyen de s'élancer de branche en branche, et même d'un arbre à l'autre ; aussi ces Singes descendent-ils rarement à terre. Réunis en troupes, ils peuplent avec les Oiseaux le ciel de verdure qui couvre les forets. La Ménagerie en a possédé un assez grand nombre de tout âge et de tout sexe : il n'est point d'Animaux plus agiles. Celui dont nous donnons la ligure s'élançait souvent de manière à faire plusieurs tours comme en volant, couché sur le côté et ne se soutenant en l'air que par l'impulsion qu'il se donnait en frappant de ses pieds les parois de sa cage. Ces Malbroucks faisaient rarement entendre leurs voix, qui ne fut jamais qu'un cri aigu et faible, ou bien en grognement sourd. Les maies dans leur jeunesse étaient assez dociles, mais dès que l'âge adulte arrivait, ils de- venaient méchants, même pour ceux qui les soignaient. Les femelles restaient plus douces et paraissaient seules susceptibles d'attache


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