Théâtre de monsieur Le Grand, comédien du roy . rt , tout eft confondu , on neveut plut rien écouter. Mais ce quil y a de con-folani pour moi, ceft quon voit telles Picccs Co-miques , qui nont pas été applaudies dabord , quifont aujourdhui lhonneur de votre Thcutrc, ÔC 64 PROLOGUE. «jue perfonne nofe fe vanter à préfent davoir ii<*fie à h première repréfentation. LA C O M E D I E. Oui, vous avez raifon de vous plaindre de îgpréférence quon donn^ à votre Sœur. Mais enfinnous ne lavons plus, & Paris fe trouvant aujour-dhui dénué de plus de la moitié de fes plaifirs,na recours quà vous ; & je
Théâtre de monsieur Le Grand, comédien du roy . rt , tout eft confondu , on neveut plut rien écouter. Mais ce quil y a de con-folani pour moi, ceft quon voit telles Picccs Co-miques , qui nont pas été applaudies dabord , quifont aujourdhui lhonneur de votre Thcutrc, ÔC 64 PROLOGUE. «jue perfonne nofe fe vanter à préfent davoir ii<*fie à h première repréfentation. LA C O M E D I E. Oui, vous avez raifon de vous plaindre de îgpréférence quon donn^ à votre Sœur. Mais enfinnous ne lavons plus, & Paris fe trouvant aujour-dhui dénué de plus de la moitié de fes plaifirs,na recours quà vous ; & je fuis venu ici avec lesDéputés que le Public vous envoyé , pour vousprier de nous donner une Pièce de votre faç H A L I E. Le Public menvoye des Députés? cen eil , il ne faut point avoir de reffentiment, <5cje veux bien encor-e mexpofer à fon ingratitude ,en cherchant à le divertir ; mais avant de rien en-treprendre , confultons c^s Députés, pour fçavoicce ^ui pourra être de leur goû SCENE PROLOGUE. 65 SCENE III. THALIE, LA COMEDIE FRANÇOISE,L*AVOCAT|, LE PETIT MAITRE,LE MARCHAND , LE VIEUXCOMMANDEUR nazonnanr. LES DEPUTES teut enfmikU, Divine Mufe , nous fommes les Df putes du Pu-blic , ç^j vfnons vous demander une Comé-die nouvelle*. î doucement, MeiHeurs , le* uns après J« au-:i, sil vous plate. Sçachons dabord qui vousctei ? L A V O C A me nomni^ Pointillant , Avccar de profcf- L A r OM t LH r -i 4 il, difant bel eCprit. I F PETIT M A 1 T R fuii, moi , le Chevalier du Tapjije, L A C O M r. I) I ;<re de Peiic Maître manqua. 66 PROLOGUE. LEMARCHAND. Et moi, Monfieur Dimanche , Marchand de larue S, Denis. L A C O M E D I E. Approuvant de bonne foi tout ce qui lui faitplaifîr. LE à moi , je fuis le Commandeur de îaRocaille , ancien pilier de Théâtre. LA C O M E D I Partifan des Anciens. T H A L I à-dire , Imidaur tempcris aBi^ Oh ça , p
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